Tunis-Le Temps - Dans une ferme à la région de Bousalem, une jeune fille fut découverte sans vie par le propriétaire des lieux. Elle avait des traces de violences à la tête et sur le corps. Il s'empressa d'alerter les agents de la brigade criminelle qui se dépêchèrent pour procéder aux constats nécessaires et informer des faits, le procureur de la République. Celui-ci ordonna l'ouverture d'une enquête, ainsi qu'une autopsie sur le cadavre de la victime qui fut transporté à cet effet à L'hôpital régional, afin de déterminer les causes précises de sa mort. Il s'avéra que la pauvre jeune fille, décéda des suites d'une hémorragie cérébrale, ayant reçu des coups à la tête par un objet contondant, et qu'elle fut victime préalablement de viol. Elle souffrait de maladie nerveuse et était sous traitement médical. Aussi lui arrivait-il souvent de quitter le domicile de ses parents sans raison précise, pour errer pendant plusieurs heures avant de rentrer. Le jour du drame, elle fut attaquée par des énergumènes qui lui barrèrent le chemin pour la violer sous la menace avant de la tuer de la manière la plus sauvage. L'enquête menée par les agents de la brigade criminelle de la région, permit de confondre deux jeunes délinquants qui, après avoir tergiversé, ont fini par avouer leur forfait. Ils déclarèrent que le jour du drame, ils étaient en état d'ébriété, et n'avaient pas réalisé la gravité de leur acte. Ils dévêtirent la victime avant de la violer. Entre , la pauvre jeune fille essaya de se défendre en donnant un coup de pied à l'un d'eux. Furieux, celui-ci saisit une grosse pierre avec laquelle il lui fracassa la tête, avant de prendre la fuite avec son complice. Les deux agresseurs ont été inculpé de viol, suivi d'homicide volontaire, en vertu de l'article 204 du code pénal, où la peine capitale est prévue en l'occurrence. Ils comparaîtront bientôt devant la chambre criminelle du tribunal de première instance du Kef.