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Les charlatans... font recette
PHENOMENE D'EPOQUE
Publié dans Le Temps le 05 - 01 - 2009

Bonne année, bonne santé ! Joyeuse année! Que la nouvelle année soit pour toi une année de bonheur et de prospérité !... Ce sont les vœux exprimés par tout le monde à tout le monde à l'occasion du nouvel an. Mais ce bonheur, cette joie, cette prospérité et cette santé tant convoités sont-ils accessibles à tous ?
Y a-t-il des moyens pour les acquérir ? Ce qui est sûr c'est que tout en les souhaitant pour les autres, on espère les avoir de son côté, chacun s'ingénie à les rendre une réalité pour agrémenter sa vie et lui donner un sens. Dans le cas où ces vœux ne seraient pas exaucés, celle-ci serait une suite d'échecs et donc de souffrances.
Nos peines proviennent des maladies ou de la mauvaise fortune, on est exposé soit à des douleurs physiques lancinantes qui altèrent profondément notre perception de la vie soit à des blessures morales causées par la cruauté de la chance qui nous tourne le dos et nous abandonne, ces deux sources de malheur nous privent des plaisirs de la vie et nous désespèrent, alors on se tourne vers les guérisseurs et les diseurs de bonnes aventures, c'est la seule alternative qui nous reste pour ne pas quitter ce monde prématurément, on s'y accroche tant qu'on peut et comme on peut.
Ce sont ceux qui sont atteints de maladies incurables telles que le cancer qui sont les plus exposés à l'escroquerie de ces soi-disant guérisseurs. Ce sont des charognards qui profitent des malheurs et du désespoir des autres, ils en font un commerce fructueux. Saliha nous affirma que « c'est à cause de ces charlatans que ma mère est morte, elle avait l'hépatite et ils nous ont fait croire au cancer, on l'a emmenée presque dans toutes les régions du pays pendant deux ans cherchant un remède introuvable pour une maladie inexistante, on était sur une mauvaise piste, ce qui a empiré son état, et quand on s'est enfin convaincu de la nécessité de la faire soigner par un médecin, c'était trop tard, l'hépatite a atteint un stade très avancé, si on l'avait fait plus tôt, notre chère mère serait encore parmi nous. Parmi ces imposteurs que nous avons consultés, ajouta-elle d'un air courroucé, il y avait une femme à l'Ariana qui prétendait rendre l'eau minérale qu'on lui apportait curative rien qu'en y passant sa main magique dessus ; l'autre c'était un homme de la région de Sousse qui torturait ses victimes en les brûlant avec sa fausse incandescente dans la partie du corps qu'il aura localisée comme étant l'endroit du mal ». Ils auraient dû collaborer et monter ensemble une société pour éviter les risques d'accidents, puisqu'ils pourraient ainsi apaiser les brûlures maudites par l'eau bénite. Ces escrocs nous rappellent l'histoire de la femme de Nefza des années quatre-vingt qui s'est répandue dans tout le pays, elle avait le don de tirer le calcul rénal à l'aide d'un fil de soie. Béchir, qui n'est plus, était l'une de ces nombreuses victimes qui avaient mordu à l'hameçon de l'escroquerie de cette dame, mais il avait la clairvoyance de la dévoiler, c'est son frère Mohsen, qui l'accompagnait ce jour-là, qui nous l'affirma. « Mon frère a vu cette femme, qui était assise par terre, cacher de petites pierres dans les plis de son vêtement traditionnel très ample(malya), nous précisa-t-il, elle prenait habilement ces dernières qu'elle dissimulait dans sa main, puis elle ressortissait le fil de la bouche du patient faisant croire que c'était de ses reins qu'elle les avait tirées. Mon frère n'avait pas une lithiase, mais une insuffisance rénale, il était condamné à l'hémodialyse pendant des années, et finalement il était mort ».
L'hépatite mal soignée de la mère de notre interlocutrice Saliha et qui a entraîné sa mort nous a conduits vers le « grand centre hospitalier populaire »,« Sidi El Halfaoui », où l'on traite cette maladie et la jaunisse qui en est caractéristique, nous nous sommes dirigé vers ce éminent marabout pour en savoir plus sur les procédés de guérison. Le traitement habituel que connaît tout le monde c'est la piqure le samedi. Sur les lieux, on a rencontré Mohammed Halfaoui, l'un des neveux du marabout et le gérant du « habous ». Il était dans une chambre obscure accueillant des patients qu'il piquait à l'aide d'une plante qu'il faisait chauffer au cierge placé devant lui sur une table. « Tous les descendants mâles de Sidi El Halfaoui ont ce don, nous dit-il, on soigne par piqûre l'hépatite et la jaunisse(boussouffir) qui est provoquée par une épouvante(fajâa), le patient doit se présenter sept fois de suite pour espérer la guérison, et si les piqûres ne donnent pas le résultat escompté, on lui administre des plantes médicinales, on traite aussi le nerf sciatique ». Nous avons ensuite demandé l'avis de Latifa qui était venue soigner une hépatite. « Je me suis fait piquer, mais mon état ne s'est pas amélioré, nous déclara-t-elle, et là je suis un traitement aux plantes, on m'a conseillé « er raouanda » que j'ai achetée à « Souk El Belat »».
La jaunisse ou ictère est causée par la présence excessive de pigments biliaires( bilirubines)dans le sang humain, elle est contractée par un virus, l'épouvante n'a rien à voir avec cette maladie.
Les plantes de l'espoir
Pour nous renseigner davantage sur le marché des plantes médicinales, nous nous sommes rendu à « Souk El Belat » où nous étions accueillis par le doyen des commerçants, Hadj Mohammed. « Ça fait trente ans que j'exerce ce métier, je l'ai hérité de mon père, nous dit-il, vous trouvez chez moi toutes les plantes médicinales qu'on cultive dans notre pays, et je connais quelle maladie traite chacune d'elles, mes clients viennent me consulter pour ça et ils sont tous satisfaits ». Il fait office de médecin et de pharmacien, il ausculte, diagnostique le mal et puis administre le traitement adéquat. Allala, que nous avons croisé dans les environs nous a fait la confidence suivante : « je suis hypertensif, on m'a conseillé de venir ici chercher mon remède, mais la plante qu'on m'a prescrite et qui est les feuilles mâles de l'olivier a doublé mes vertiges et mes souffrances, et si je n'ai pas arrêté immédiatement le traitement, mon état se serait compliqué davantage ».
On ne doute pas des vertus thérapeutiques des plantes médicinales, mais ce qu'on soupçonne c'est les connaissances de ces commerçants en la matière : le traitement indiqué correspond-t-il à la maladie en question ? Et la plante elle-même est-elle la bonne ? Comment peut-on le savoir ? Et à supposer que toutes ces questions soient résolues, que toutes ces inquiétudes soient dissipées, il reste le problème le plus épineux, le plus insurmontable à savoir le dosage. Les soins au moyen des plantes médicinales sont une science et en tant que telle ils sont soumis au principe du dosage exactement comme les produits pharmaceutiques. Et on sait très bien que le même médicament ne peut pas être prescrit de la même manière à deux malades souffrant d'une même maladie, la posologie diffère de l'un à l'autre en fonction de la gravité de leur mal, de la constitution physique de chacun des patients, etc. Ces marchands ont-ils le savoir requis pour pouvoir déterminer les doses avec précision en tenant compte des spécificités de chaque maladie et des particularités de chaque état ? Bien sûr que non. Et nous savons pertinemment bien qu'une hypo-dose est inefficace et qu'une overdose peut provoquer la mort comme c'est le cas de la drogue. On se demande pourquoi ces plantes médicinales, qui constituent les ingrédients de la pharmacie de demain quand le monde sera débarrassé de la main mise de ces grandes firmes pharmaceutiques qui monopolisent tout, ne sont-elles pas vendues par des connaisseurs ? Et là, on veut parler des diplômés de la faculté de pharmacie de Monastir.

Les exorcistes du bon sens
Ce ne sont pas seulement les maladies organiques qui représentent un champ fertile pour les charlatans, mais aussi les maladies psychiques. Lors de notre visite à Sidi El Halfaoui, nous avons assisté à une scène d'escroquerie aussi bien inédite que ridicule. On a oublié de vous dire qu'en dehors du samedi, pendant les autres jours de la semaine, le responsable N 1 de la « zaouia » s'adonne à une autre activité : l'exorcisme. « Je suis le seul qualifié ici pour le pratiquer, je suis un cheikh ». Une femme écrasée par l'âge et la misère s'est présentée avec ses deux enfants adolescents, un garçon et une fille. Le premier paraissait indisposé et agressif, il a répondu violemment à une question du cheik qui voulait savoir s'il récitait des versets coraniques ou non, le jeune malade n'en voulait pas entendre parler. « Laissez le suivre le traitement que lui a prescrit son médecin, je ne peux rien faire pour lui, ses démons sont puissants, ils refusent de le quitter, c'est pourquoi il ne peut pas lire le coran, ils l'étranglent et l'empêchent de le faire, expliqua le spécialiste ». Peut-être bien notre présence l'a gêné, autrement il aurait essayé. Après, il s'est occupé de la fille qui était âgée de dix-sept ans. Contrairement à son frère, elle avait l'air saine d'esprit et avait même le sens de l'humour. Son malaise a commencé avec la mort de son père, tué dans un accident de circulation, elle était traumatisée. « Je vais lui faire un scanner, dit-il en s'adressant à moi, pour m'assurer de la nature des démons qui l'habitent, s'ils sont moins possédants que ceux de son frère, là elle pourra lire les versets coraniques toute seule pour les déloger, dans le cas contraire, ce sera à moi de le faire à sa place ». Et puis, il lui a pris la tête, lui a collé la bouche sur l'oreille gauche et s'est mis à lui réciter des versets après quoi il l'a enjoint de faire quelques pas dans la chambre. Après cet exercice, il lui a de demandé si elle éprouvait un vertige et si elle sentait les jambes lourdes. « Non ! répondit la jeune fille étonnée avec une teinte d'humour, rien de tout cela ». « Il n'y a pas de démons en toi, tu es saine d'esprit, interrompit le cheik qui avait l'air embarrassé ». Et pourtant il était persuadé du contraire quelque temps auparavant, sans notre présence, on parie qu'il aurait adopté une autre attitude plutôt que cette sagesse simulée et obligée. Il y avait un autre patient qu'il m'a présenté comme étant quelqu'un de cultivé et qui était lui aussi possédé des démons. « C'est ma femme qui m'a entraîné avec elle, ses diables me menacent, ils exigent que je divorce et m'empêchent même de lui partager la chambre à coucher le soir, ils sont tellement amoureux d'elle qu'ils lui ont proposé de lui acheter une superbe villa et une voiture de luxe, nous confia l'intellectuel ». Ces démons doivent être très fortunés et modernes, puisqu'ils offrent des cadeaux de valeur et qu'ils ont le goût raffiné, et ils ont aussi l'air malin, vu qu'ils savent choisir le moment opportun pour goûter au plaisir, ils sont certainement bien renseignés sur les habitudes des humains. Une femme m'a parlé d'un autre démon jouisseur mais de nationalité allemande qui s'est emparé de sa voisine qu'il a emmenée avec lui en Allemagne et qui a l'amabilité de venir régulièrement au pays pour verser une bourse à sa mère. Comme il est gentil ce démon ! Il agit à la manière d'un marchand honnête qui apprécie à sa juste valeur la marchandise qu'il reçoit. Un ami dont le frère est schizophrène a aussi vécu une scène d'escroquerie. Sur le conseil d'un collègue de son père, ils étaient voir un charlatan à Zaghouan. Il a égorgé le mouton et le coq qu'il a exigés, il a fait avaler au malade une portion d'un mélange nauséabond d'éléments inconnus et puis il a commencé à réciter ses formules magiques. Le pauvre frère s'est mis à vomir et à crier, il était évanoui.

A la recherche du bel avenir
Le charlatanisme se pratique aussi au moyen des sciences occultes. Les procédés les plus en vogue chez nous sont la cartomancie, la prédiction de l'avenir par l'interprétation des cartes, ces cartes sont soit tunisiennes, soit italiennes, elles sont comme les vêtements où on vous offre l'ordinaire et le signé et on vous laisse le soin de choisir. Les candidats à l'immigration ont intérêt à préférer ces dernières bien que la prédiction coûte plus cher, un destin forgé en Europe vaut ce prix. Votre avenir, on peut vous le deviner également par la lecture des lignes de la main, c'est la chiromancie. Il y a aussi le café noir qui peut nous renseigner sur votre vie future. L'autre grande technique pour prévenir votre destin c'est l'astrologie. Les natifs d'un même signe horoscopique se partagent les mêmes caractères, et si jamais on trouve des similitudes avec ceux d'un autre ou bien des différences avec quelques uns du nôtre, il ne faut pas douter du caractère « scientifique » de cet art, après tout, on ne doit pas oublier qu'on est des humains et qu'on peut se ressembler ou bien différer les uns des autres en certains points.
Les proies faciles de tous ces escrocs ont des points communs, la misère, le désespoir et la fragilité psychologique. Les soins très coûteux, la capacité d'accueil très limitée du seul centre spécialisé du pays dans les maladies mentales, celui de Razi, les maladies incurables sont les causes directes de la prospérité de ce commerce malhonnête. Il y a aussi l'inculture qui nuit à ces demandeurs de miracles qui courent après des chimères en demandant la prédiction de leur avenir à ces charlatans qui ne voient en réalité rien d'autre que leur argent. Il y a deux mois environ, on a fait paraître sur notre journal dans la rubrique des faits divers, l'histoire d'une vieille fille qui cherchait un mari et qui s'est fait arnaquer par un escroc qui lui a subtilisé trente mille dinars, il lui a promis d'aller lui acheter le remède contre cette mauvaise fortune au Maroc, mais après avoir perçu la somme, il a fermé le bureau et a disparu dans la nature. Elle a mis du temps pour le coincer et intenter une action en justice contre lui. Toutefois, ce ne sont pas seulement les incultes qui croient aux vertus de ces imposteurs, on trouve quelques uns d'assez cultivés qui font appel à ces charlatans pour leur demander assistance, l'exemple type qu'on peut citer à ce propos est celui d'un président d'un grand pays européen qui consultait régulièrement un voyant de Tozeur.
En ce début d'année, tout le monde a la possibilité de s'adresser à ces diseurs de bonne aventure pour rêver d'un avenir radieux excepté les habitants de Gaza, eux, ils n'ont pas droit à cela, aucun voyant n'ose le leur promettre, et ils ne sont pas naïfs non plus pour le croire. Leur avenir à eux ne peut pas être constitué de propos mielleux et fallacieux, ils doivent le forger avec leurs bras, leur patience et leur résistance pour hâter leur retour à Jérusalem et aux autres villes palestiniennes dont ils sont exclus depuis de longues années.


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