Ouf ! le feuilleton Hamza Baghouli qui a tenu les responsables et supporters de quatre clubs (CAB, ESS, CA, EST) en haleine depuis l'entame du mercato, fait désormais du passé. Durant presqu'un mois, chaque jour ne cessait d'apporter un lot d'informations les plus contradictoires, annoncé tantôt à l'Etoile, tantôt au Club Africain, le joueur cabiste a finalement débarqué au parc « B ». Entretemps, les surenchères ont connu une montée vertigineuse similaire à la flambée du prix du pétrole d'il y a quelques mois. Le Club Africain est allé jusqu'à offrir 600 mille dinars au club bizertin pour bénéficier des services d'un jeune joueur qui en est à sa 2ème saison avec les seniors après une suspension de six mois ! Comme dit le proverbe « On ne crache pas dans la soupe », car une telle bagatelle ne se refuse pas. Or, sûrement par adverdance, le joueur en question a commis une bévue monumentale en déclarant sur les ondes d'une station radio locale que sa préférence va pour l'Etoile. Laquelle, déclaration a été mal appréciée par les supporters et les responsables clubistes qui s'en sont finalement désistés, Hamza Baghouli venait ainsi de priver son ex-club de presque de 200 mille dinars (manque à gagner) à cause de cette inopportune déclaration, puisque l'Espérance l'a enrôlé pour 410 mille dinars en plus d'un joueur cédé dans le cadre de prêt (Youssefi). En fin de compte, le CAB s'est avéré le grand perdant dans l'affaire tout en attendant de vérifier la confirmation de ce joueur, car, à l'Espérance, les places sont très chères vu la richesse et la qualité de l'effectif, alors qu'il aurait pu aspirer facilement à un poste de titulaire au Club Africain, surtout que le poste demeure vacant avec le départ de Sellami pour un club saoudien. C'est dire qu'il n'est pas évident qu'un joueur peut briller dans n'importe quelle équipe. Le passage du clubiste sfaxien Skander Souayeh à l'Espérance étant encore dans les mémoires. Et puis, dans l'univers du professionnalisme, les négociations exigent des règles ; car le joueur n'a pas à s'y immiscer, il y a des agents et des intermédiaires en matière de recrutements. Tout compte fait, il s'agit ni plus, ni moins que d'une question de code de conduite et de perspicacité d'esprit.