Tunis-Le Temps - Il était recruté en tant que stagiaire dans une banque de la place, et avait fait montre de sérieux et de compétence. Ce stage de trois mois était rémunéré en vue d'une carrière dans le même établissement, s'il s'avérait concluant. ce jeune homme, avait tout pour réussir d'autant plus qu'il poursuivait des études à la faculté parallèlement à sa nouvelle occupation à la banque. Avait-il eu brusquement besoin d'argent ou voulait-il tenter un coup, en croyant qu'il pouvait passer inaperçu ? En tout état de cause, il eut subitement l'idée de détourner quelques fonds par des manœuvres frauduleuses.A l'aide du chéquier d'un des clients à la banque, il put en falsifiant quelques chèques, retirer de l'argent en se contentant, afin de passer inaperçu, de procéder à des inscriptions informatiques mentionnant que les retraits avaient été faits par le titulaire du compte., Il put par ces manœuvres, détourner la somme de 9500 dinars. Cependant le client qui s'en était aperçu, après consultation de son compte, protesta auprès de l'administration. Le directeur de l'établissement concerné, conclut après l'ouverture d'une enquête à un détournement dont l'auteur était le jeune stagiaire en question. Celui-ci fut interpellé par les agents de la brigade économique, après le dépôt d'une plainte par le représentant légal de la banque auprès du procureur de la République. Le jeune homme reconnut les faits, tant au cours de l'enquête préliminaire que devant le juge d'instruction, en déclarant qu'il avait effectivement falsifié les chèques d'un client en imitant sa signature afin de retirer les sommes litigieuses. Il comparut dernièrement devant le tribunal et réitéra ses déclarations données précédemment, tout le long des étapes de la procédure. L'avocat de la défense sollicita les circonstances atténuantes pour ce jeune homme qui manque d'expérience, et qui avait agi sans mesurer la portée de son geste. D'autant plus qu'il avait restitué à la banque, la totalité de la somme détournée.