La pub universelle est arrivée à un degré de saturation créative, à tel point que les tendances commencent à tourner en rond. Il faut dire que la pub s'adresse désormais à des "clients" nés avec la pub et non plus à des gens qui découvrent cet "art" de la communication. Spinoza avait dit "on n'aime que ce qu'on désire"... donc, la pub entre dans une ère "spinozienne". Les publicitaires ne se contentent plus à créer le désir mais à le provoquer. En d'autres termes, la pub s'efforce à provoquer l'achat impulsif, véritable mode de ce début de siècle. En d'autre termes, on va nous pousser à acheter ce qu'on ne désire pas dans l'absolu. Exemple, un type qui ne lit pas de livres va en acheter rien que pour accomplir un désir impulsif. Il ne lira pas les livres achetés mais ceci ne l'empêchera pas d'en acheter encore et encore... Bref, on ne va plus être des fashion victimes mais plutôt des advertising-victims... de vrais con-sommateurs et naïfs de l'être !