Deux accusés ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol avec escalade et complicité, l'un a comparu en état d'arrestation et le second en état de liberté. L'accusé dans cette affaire est spécialisé dans le cambriolage des maisons, il a commis quatre vols pour enfin être découvert par la dernière victime qui en donnant son signalement fut découvert grâce à ses empreintes est finalement arrêté. La propriétaire de la maison avait surpris l'accusé dans sa chambre à coucher, elle pensait qu'il s'agissait de son fils. En l'appelant celui-ci a pris la poudre d'escampette. Elle alerta les agents de la police qui se sont déplacés sur les lieux pour relever les empreintes du cambrioleur. La chambre était pêle-mêle, et la femme s'est aperçue de la disparition de trois téléphones portable de luxe. Suite à une enquête menée par les agents de la brigade criminelle qui soupçonnèrent un jeune homme qui rôdait autour de la villa le soir même du vol. Interpellé, le suspect rejeta l'accusation et déclara qu'il n'était pas responsable de ce vol. Seulement, le rapport de la police technique a confirmé que le voleur était bel et bien le jeune homme dévoilé par ses empreintes digitales. Arrêté et interrogé il avoua les faits, ainsi que trois autres cambriolages. Tous s'effectuaient de la même façon, il épiait la maison ensuite il escaladait le mur et fracturait la porte d'entrée pour subtiliser ce qu'il trouvait devant lui. Il a même donné le nom et le signalement de la personne qui a acheté les téléphones portable. Une deuxième plainte déposée par le maître de céans déclarant qu'un intrus avait pénétré à l'intérieur de sa villa, pour dérober la somme de cinq cents dinars, trois téléphones portables et une bague en or. Le butin fut estimé à deux mille cinq cents dinars. Une troisième plainte a été déposée par une femme étrangère, qui a découvert la disparition de son ordinateur portable. Et une quatrième plainte à la Marsa où il a volé une radiocassette, et une somme d'argent. Comparaissant devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour la série de vols avec effraction, l'accusé a avoué les faits, niant toutefois avoir opéré par effraction. L'avocat plaida en ce sens sollicitant du juge les circonstances atténuantes. Quant à l'avocat du deuxième accusé, il soutint que son client ne connaissait pas l'origine frauduleuse des téléphones, et qu'il avait acheté pour un montant honorable, pour cette raison il sollicita l'acquittement de son client. L'affaire a été mise en délibérée.