Dans cette affaire qu'a eu à connaître dernièrement, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, le malfaiteur est accusé de vol avec violence et port d'arme prohibé. La victime avait décidé de rendre visite à son frère malade, lorsqu'il fut surpris par un jeune homme trentenaire qui lui barra la route, pour l'obliger à s'arrêter. Sans crier gare, l'agresseur brandissait un couteau avec lequel il menaça la victime le sommant de lui donner ce qu'il avait sur lui. Le jeune homme essaya en vain de résister, finit, afin d'éviter le pire, par lui donner son téléphone portable et son portefeuille qui contenait la somme de trente dinars. D'ailleurs c'était la somme d'argent qui avait sur lui. Il alla par la suite au poste de la police où il relata sa mésaventure. La victime avait en donnant le signalement de son agresseur, précisé que ce dernier avait une cicatrice sur la joue droite. Ce fut la raison pour laquelle les agents de la police munis de ces renseignements, avaient pu mettre la main sur l'agresseur en un temps record. Le malfaiteur nia devant le tribunal, avoir commis à ce braquage de quelque manière que ce soit. Même concernant la cicatrice aperçue par le juge, l'accusé répondit qu'il était connu dans toute la région et la victime l'avait accusé injustement. Malgré toutes ces preuves, il persista dans ces dénégations. L'avocat de la défense plaida le défaut de preuves tangibles, ajoutant qu'il n'y avait aucune trace de couteau, qui de toutes les façons n'a pas été saisie par les agents de la police. Il sollicita l'acquittement de son client. Cependant le tribunal le déclarant coupable l'a condamné à une peine de 4 ans de prison.