Une femme a été victime d'un vol alors qu'elle faisait des achats dans un marché, elle s'est rendu compte qu'elle a été délestée de son portefeuille un peu tard. Elle s'est dirigée alors vers le premier poste de police pour porter plainte. Elle fut surprise par les agents de police qui lui rendirent son portefeuille. Les agents d'une patrouille mobile avaient intercepté les deux malfaiteurs alors qu'ils tentaient de voler d'autres chalands. Embarqués au poste et fouillé, les agents de l'ordre ont trouvé sur eux plusieurs portefeuilles y compris celui de la victime. Les auteurs de ce vol, n'étaient autres qu'un jeune homme et une jeune fille. Lors de l'interrogatoire la fille déclara qu'elle avait aperçue la victime alors qu'elle faisait des courses dans un magasin du centre ville. Elle remarqua que la victime, en sortant son portefeuille pour payer le prix de ses achats, était en possession d'une importante somme d'argent. Dés lors elle prit son téléphone portable et appela son ami, qui s'est avéré être son complice dans cette affaire. Les deux accusés prirent la filature de la victime, jusqu'au le marché central. Profitant d'un moment d'inattention de la victime, et dans la foule des clients, l'un des deux accusés s'approcha d'elle et réussit à lui dérober son portefeuille qui contenait la somme de cent dinars, ainsi que ses papiers d'identité. Les deux accusés ont été inculpés de vol à la tire et ont comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. A l'audience, la jeune fille nia les faits qui lui étaient incriminés et relata une autre histoire, affirmant qu'elle faisait des emplettes au marché central, avec son ami, quand elle fut surprise de voir son compagnon subtilisait le portefeuille de la victime, niant toutefois avoir un quelconque rapport avec ce vol, clamant son innocence. Son avocat plaida dans ce sens affirmant qu'il n y avait aucune preuve tangible accusant sa cliente et demanda sur cette base son acquittement. Quant à son complice, il demanda les circonstances atténuantes. L'affaire a été mise en délibérée.