* Les trois réserves rejetées pour vice de fond * Les décisions du CNAS prises à l'unanimité sont irrévocables Le Comité National Olympique Tunisien, a tenu hier, après-midi, en son siège, un point de presse présenté par son coordinateur Akram Zribi. Celui-ci a commencé, d'abord, par présenter l'entité juridique de la Cour Nationale d'Arbitrage Sportif (CNAS). -Cette instance juridique sportive a été créée pour statuer sur les affaires et autres litiges dans le domaine du sport et ce dans le but d'éviter que ces affaires soient portées devant les tribunaux de droit civil. Les verdicts rendus par la Cour sont irrévocables et sans appel. Sauf si l'une des parties impliquées et concernées par le jugement est étrangère et dans ce cas elle pourrait éventuellement interjeter appel auprès du T.A.S (Tribunal d'Arbitrage Sportif) de Lausanne, en Suisse -.
Le verdict rendu à l'unanimité de ses trois membres Akrem Zribi a, en outre, fait savoir que le jugement a été rendu à l'unanimité des trois membres de la CNAS et que par conséquent, le verdict n'est pas le résultat d'un quelconque vote de ces membres. Le président du CNOT n'est pas habilité à changer le verdict de la CNAS mais de le ratifier La CNAS, a fait remarquer le coordinateur du CNOT, une fois sa décision sur une affaire donnée, doit arrêter le texte du jugement qu'il transmettra au président du CNOT pour le ratifier sans changer quoi que ce soit. (Les textes ne l'y autorisent pas). Le CNAS a pris toutes les dispositions nécessaires pour préserver le droit de toutes les parties Le coordinateur du CNOTa fait savoir que le CNAS a eu à examiner et juger jusque-là, 25 affaires. La dernière a été celle du recours formulé par trois clubs qui sont : EGSGafsa, Club Africain et Etoile du Sahel, contre des décisions de la Ligue (en première instance) et du Bureau fédéral (en appel), qui ont rejeté tour à tour les réserves qu'ils ont formulées contre la participation du joueur sfaxien Issam Merdassi, aux matches « CSS-EGSS », « CSS-CA » et « ESS-CSS ». Il a reconnu que cette affaire est très complexe à l'origine de laquelle il y a une erreur administrative. Merdassi, qui était sous le coup d'une suspension de trois matches, après son expulsion contre l'EST (1ère journée), ne figurait pas sur la feuille du match « CSS-CSH-Lif » (2ème journée) et quand il a été signalé par l'arbitre pour « propos déplacés », il n'aurait pas dû être sanctionné sportivement alors qu'il était un élément étranger à ladite rencontre. Le Bureau fédéral, de son côté, n'a pas avisé le CSS, que Merdassi, (puisqu'il y a une récidive, malgré tout), devait être suspendu d'un match supplémentaire (6 en tout au lieu de 5). Cet imbroglio dans l'application des règlements a fait que l'affaire Merdassi a pris de l'ampleur. Toujours est-il que le CNAS a pris toutes les dispositions nécessaires et adéquates pour que le verdict à rendre soit juste. Aussi, il n'a pas refusé que les délibérations soient reportées plus d'une fois soit sur demande des parties concernées soit par souci de respecter toutes les procédures requises. Akram Zribi a terminé son point de presse en rendant public le verdict du CNAS dans l'affaire Merdassi.
• Match « CSS-EGSGS » : Le recours d'El Gaouafel a été accepté quant à la forme mais rejeté quant au fond. Le résultat dudit match (victoire du CSS par 3-1), a été confirmé.
• Match « CSS-CA » : Le recours du Club Africain a été accepté quant à la forme et rejeté quant au fond. Le résultat nul acquis sur le terrain (0-0) est confirmé.
• Match « ESS-CSS » : Le recours de l'ESS a été accepté quant à la forme, et rejeté quant au fond. Le résultat acquis sur le terrain (0-0) est confirmé.