Deux jeunes hommes ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour meurtre précédé d'un viol. Les faits de cette affaire étant d'une telle barbarie et bestialité ne laissant aucun individu indifférent devant cette atrocité. La victime, une jeune fille a été appréhendée par deux jeunes hommes, qui ont réussi à l'attirer par la force dans un bois situé à quelques encablures de la ville de Tunis. Sous la menace d'un outil tranchant, l'un des deux hommes obligea sa victime à se déshabiller, afin d'abuser d'elle. Les viols successifs ont fait perdre à la fillette sa connaissance en lui provoquant une grave hémorragie. Pris de panique, les violeurs n'ont pas trouvé mieux que de porter plusieurs coups de couteau à la victime pour ensuite la brûler. Puis ils jetèrent le cadavre dans le canal afin de s'en débarrasser. Or au moment où ils étaient au bord du cours d'eau, les deux malfaiteurs ont été aperçus par un témoin qui n'a pas hésité à informer les agents de la police. Ces derniers se sont immédiatement rendus sur place, et les investigations ont permis l'arrestation des meurtriers qui ont signalé aux agents l'endroit où ils se sont débarrassés du corps de la victime. Le cadavre de la victime a été transporté aux services de la médecine légale de Tunis pour une autopsie. Les meurtriers, après avoir avoué leur crime odieux, ont été mis en détention préventive. Lors de leur interrogatoire, les deux accusés déclarèrent qu'ils avaient organisé une beuverie. Entretemps ils constatèrent que les bouteilles de vin étaient achevées. Raison pour laquelle ils sortirent pour en chercher d'autres. Sur la route ils rencontrèrent la victime et sans crier gare, ils s'attaquèrent à elle en la violant et torturant à mort. Ils ont comparu dernièrement devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre à leur acte abominable. A l'audience, l'un des deux accusés réitéra ses aveux, déclarant qu'il avait agi ainsi sous l'effet de l'alcool, mais qu'il n'avait jamais l'intention de tuer la victime. Quant au deuxième il clama son innocence affirmant qu'il n'était pas complice dans le meurtre. L'affaire a été reportée au mois d'avril sous la demande des avocats pour préparer leurs moyens de défense.