Les faits dans cette affaire ont éclaté suite au comportement bizarre d'un détenu impliqué dans une affaire de vol, qui purgeait une peine d'emprisonnement. Celui-ci ne cessait pas d'envoyer des messages et des lettres de menace aux deux individus qui se sont avérés, par la suite ses complices dans une affaire de cambriolage, pour laquelle il a été condamné. En effet, ce détenu menaça dans l'une de ses lettres envoyées à ses complices, de les dénoncer aux agents de la police s'ils ne lui cédaient pas sa part des bijoux qu'ils avaient volés de l'intérieur de la maison située au Bardo, à l'occasion du dit cambriolage. Ce qui donna lieu à l'ouverture d'une enquête qui aboutit à l'arrestation des deux complices. Il s'agit de deux jeunes hommes, dont le premier avait purgé une peine d'emprisonnement de dix mois pour vol et consommation de drogue, alors que le deuxième un repris de justice étant recherché par la police pour coups et blessures. Cette bande de malfaiteurs a été révélée par le détenu suite à la dernière opération où a été ciblé un appartement situé au Bardo. La victime convoquée, déclara que le jour des faits, elle a rendu visite chez ses proches pour passer le week-end. Vers dix heures, elle reçut une communication téléphonique de son voisin l'avisant que sa maison a été cambriolée. De retour chez elle, elle constata que tout était en désordre. Elle entra alors dans son bureau pour constater que son coffre fort contenant les bijoux de sa mère, sa femme et sa fille, était vide. Les bijoux ont été estimés à vingt et un milles dinars qui a disparu. Soumis aux interrogatoires, les deux voleurs ont reconnu avoir perpétré des cambriolages dans plusieurs appartements et villas. Ils ont précisé qu'ils volaient les objets précieux et les appareils électroménagers qu'ils liquidaient dans les marchés, à toutes les personnes. Les malfaiteurs avouaient qu'ils étaient des membres de la bande du premier détenu, considéré comme le cerveau de la bande, et qui a perpétré une dizaine d'opérations, toutes dans des appartements et des villas luxueuses. Les deux jeunes hommes ont été traduits devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. A l'audience, Ils firent volte face, et nièrent catégoriquement les faits affirmant que leurs aveux ont été extorqués contre leur volonté. L'affaire a été reportée à une date ultérieure sous la demande des avocats de la défense pour la confrontation avec le détenu.