On s'attendait à mieux de la part du Stade Tunisien tout en sachant que ça allait vraisemblablement mal finir. Le résultat négatif sur tous les plans qui a sanctionné ce match retour n'est pas une surprise tant les joueurs du club du Bardo avaient manqué de ligne directoire. Mahmoud Ouertani avait raison de ne se soucier que du climat et aussi d'une possible distraction des siens en particulier à l'entame du match. Bien vu ! La chaleur, à Bamako était on ne peu plus suffocante, et puis quand on se fait chiper le ballon stupidement, dans sa propre surface, le Stade Tunisien ne pouvait aspirer à mieux. Se faire mener au score dès la quatrième minute du jeu, courir toujours derrière, il est quasiment impossible dans ces conditions, de revenir à la hauteur de son rival. En deuxième mi-temps, les quelques mouvements entrepris par le staff technique en vue de rafraîchir le jeu étaient vains. Selliti et consorts étaient incapables de trouver la moindre ouverture face à une équipe en état de grâce. Les « Vert et Rouge », côté collectif, n'étaient pas convaincants, n'arrivant jamais à maîtriser le jeu, et ne se laissant reposer que sur les quelques exploits de Selliti devant et Naouali derrière. Conclusion, le Stade Tunisien n'a pas à rougir de cette défaite, de cette élimination précoce, mais il faut aussi qu'il commence dès aujourd'hui, à se pencher sur son avenir. Depuis quelques années (décades) il multiplie les échecs, incapable de lutter avec ses semblables (historiques) qui sont devenus plus grands que lui. Le Stade Tunisien, ne règne pas (comme il l'était) en maître dans la compétition des jeunes. Pire, quand il vient à enrôler un espoir, il se montre incapable de le conserver pour le faire éclore, et cela n'est pas dû à la faute de l'actuel bureau directeur. Les Stadistes, ont une chance unique pour se reconstruire, pour faire de nouveau de leur club, le solide qu'il était lors des vingt premières années de l'indépendance. Il ne faut surtout pas verser dans le pessimisme, l'inquiétude, ou tout autre feuilleton de mauvais genre, tel que celui réclamé par une horde de hors la loi, présumés stadistes et qui, en fait, ne font que chercher des noises pour faire plaisir à un ou deux anciens club. Il faut que la majorité fasse confiance au Bureau actuel qui ne dispose pas d'une baguette magique, mais qui est sur la bonne voie de faire de son équipe, aujourd'hui, hybride, une des plus grosses cylindrées demain. Le projet de Mohamed Dérouiche et de ses colistiers est des plus ambitieux, pourvu que le maximum de stadistes y adhère. En tous les cas, c'est un devoir !