* Démantèlement d'un réseau de prostitution Il a fallu l'intervention des services sociaux pour libérer une vieille dame du joug de sa belle-fille. D'ailleurs, c'est suite à une dénonciation d'un voisin et d'un médecin que l'affaire a été révélée. Lequel voisin croyait que la vieille était rentrée à son village natal suite au départ à l'étranger de son fils. Mais la visite d'un médecin venant ausculter la vieille dame a fait découvrir le pot aux roses. Suite à sa visite, le médecin a décidé de demander l'intervention d'une assistante sociale pour prendre en charge cette vieille dame que sa belle fille maltraitait à outrance. L'un des voisins, inquiet quant au sort de la vieille, s'est joint à la requête et a demandé l'intervention de la police pour éclairer la situation. Le duo a été dirigé aux services sociaux qui ont chargé une assistante sociale de faire une enquête. Laquelle assistante sociale était parvenue après plusieurs tentatives à rencontrer la dame objet de l'enquête. Sa belle-fille ayant essayé par tous les moyens d'empêcher cette rencontre. Lors de ce tête-à-tête, l'assistante sociale était parvenue à mettre en confiance la vieille dame qui lui a révélé qu'elle a été séquestrée par sa belle-fille depuis le départ de son fils à l'étranger parce qu'elle n'a pas accepté de lui remettre ses bijoux. La vieille dame n'avait pas le droit de quitter la maison ni de rencontrer des personnes étrangères. Elle n'a pas droit non plus à passer des coups de fil ni d'en recevoir. Seule la femme de ménage la rencontrait et lui donnait à manger une fois par jour. La vieille dame a sollicité l'assistante sociale de ne pas révéler ces données parce qu'elle avait peur d'une éventuelle réaction violente de la part de sa belle fille surtout qu'elle n'avait pas d'autre lieu où héberger. L'assistante sociale a pris contact avec le fils émigré qui est rentré d'urgence en Tunisie et a tiré sa mère de cet épineux problème. Par ailleurs, le fils émigré a intenté une affaire de divorce et a porté plainte contre son épouse pour séquestration d'une personne. L'épouse incriminée a été interpellée et a été priée de fournir des explications. Elle a expliqué que c'est une affaire manigancée contre elle par la mère, le fils et leur voisin pour justifier la demande du divorce. L'instruction suit son cours. L'avis du médecin de la famille a été sollicité.
Démantèlement d'un réseau de prostitution Le tribunal de première instance de Ben Arous vient d'examiner une affaire de mœurs où étaient impliqués quatre filles et un jeune homme. Le groupe a été interpellé dans l'un des hôtels de la Banlieue-Sud de Tunis. Le dossier de l'affaire indique que la direction de l'hôtel a été intriguée par le comportement suspect du jeune homme qui n'arrêtait pas de faire le va-et-vient entre ses amies et les touristes de l'hôtel. En effet, les agissements du groupe avaient maintes fois attiré l'attention du personnel de l'hôtel qui avait fini par alerter la brigade des mœurs, en déclarant que les activités de ce groupe étaient douteuses, d'autant plus qu'il avait remarqué que le jeune homme interpellait des touristes à maintes reprises pour leur présenter les filles qui l'accompagnaient. Interpellés par une brigade spécialisée, le jeune homme et les filles en sa compagnie, nièrent avoir des activités contraires aux bonnes mœurs. Toutefois l'enquête préliminaire a montré que les jeunes filles s'adonnaient au plus vieux métier du monde et étaient notoirement connues. Malgré leurs dénégations, le jeune homme a été inculpé de proxénétisme alors que les jeunes filles ont été inculpées de prostitution clandestine. Tout le groupe a été arrêté. Ils comparurent dernièrement devant le tribunal de première instance de Ben Arous et persistèrent dans leurs dénégations en cours d'audience. L'avocat de la défense plaida le défaut de preuve, en l'absence de flagrant délit. En matière pénale, ajouta-t-il, on est jugé sur des faits concrets et non uniquement sur les intentions. Il demanda de ce fait la relaxe pure et simple de ses clients. Le tribunal n'a pas suivi. Le jeune homme a été condamné à trois ans de prison alors que les jeunes filles ont été condamnées à une année de prison, chacune.