Tunis-Le Temps-Les faits dans le cas d'espèce, remontent au 4 novembre de l'année écoulée, jour où l'attention des agents de police fut attirée, au cours d'une ronde de routine, par les cris d'une jeune fille agressée par deux délinquants, qui avaient pris la fuite à leur vue. La victime leur déclara que ces deux malfaiteurs lui arrachèrent son sac à main, qui contenait son argent, son téléphone portable, ainsi que ses papiers personnels. Les agents de l'ordre, ne perdirent pas une minute parvenant à mettre la mains sur ces agresseurs au bout d'une course poursuite. Au poste de police, la victime déclara qu'elle avait été menacée par un couperet qu'avait l'un des deux énergumènes. Il fut d'ailleurs trouvé à proximité des lieux. S'en étaient débarrassé, après avoir commis leur forfait. Quant au sac à main, il a été restitué à sa propriétaire. Inculpés de vol avec violences les deux accusés comparurent devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Le premier reconnut le vol, mais nia l'usage de la violence. Le deuxième cependant déclara qu'il n'avait pas pris part au vol et n'avait pas de couperet, comme l'avait prétendu la victime. L'avocat de la défense plaida la requalification de l'infraction, les faits ne constituant qu'un vol simple, l'usage de la violence n'étant pas prouvé. Il sollicita de ce fait, les circonstances atténuantes pour ses clients. Le tribunal mit l'affaire en délibéré.