Embrassades, congratulations, sourires... une scène de liesse que les Sfaxiens ont accomplie, Ghazi Ghraïri était soulagé. Le CSS a fait un bon match. Le travail pendant la trêve a fini par payer. L'équipe a progressé mentalement et commence à emmagasiner de l'expérience, et on ne peut que le féliciter. Quand on vit une période aussi délicate que celle qu'est entrain de traverser l'ESS, la notion du résultat positif se résume souvent par une malédiction de perdre. Encore une fois la peur de perdre qui guida les joueurs et non la recherche de la gagne s'est senti à travers tout le match. Les visiteurs étaient réduits à mener quelques contres et encore sans grand danger pour l'équipe locale alors qu'ils sont arrivés confiants laissant courir le bruit qu'ils sont plus forts que l'équipe adverse. Or, la rencontre s'est surtout jouée sur le plan mental et M. Rohr avait à cœur de gagner et savait qu'en cas de succès il serait tout proche de la première place. Il ne fallait rien lâcher car c'était le match de l'année et la victoire est fort importante dans la course au titre. Certes, c'est une défaite qui est restée dans les annales car tous les Etoilés attendaient cette victoire impérative et il fallait absolument gagner. De fortes mesures seraient peut-être prises et plusieurs interrogations se posent en ce qui concerne l'encadrement technique et tout le monde doit tirer les conclusions de ce qui s'est passé à Sfax, le 9 avril 2009, car rien ne rassure et désormais on ne peut plus continuer à mettre du baume au cœur des supporters d'autant plus qu'il faut agir pour ne pas tuer le génie des jeunes footballeurs talentueux, à l'image de ceux du Club Sfaxien. La peur de la défaite se dessinait depuis et on ne serait surpris que c soit la dernière avec les proches échéances telles que celles de la Coupe à des délais trop courts. Pour cela , il faut que les dirigeants définissent leur plan d'action, ils croient de nouveau qu'un miracle se produise en mettant un nouveau titre à leur actif. La situation est très complexe et parfois terriblement ennuyeuse entretenant une certaine lassitude et aujourd'hui, l'Etoile a besoin d'un football offensif donc plus attrayant qui pourrait mettre fin à la mascarade de ce dernier match contre une équipe méconnaissable que le coach Ghazi Ghraïri a su aligner et avec laquelle a réalisé un exploit réussi comme jamais maîtrisé. C'est un match difficile à avaler et les Sfaxiens ont pleinement réussi la partie alors oublions cette défaite car il nous reste encore une possibilité de se qualifier à la Coupe et il y aura toujours des moments comme cela dans le football qu'il faut savoir surmonter bien que ça ne sera pas simple et il faut bien passer au-dessus de la douleur car la transition est trop brusque et l'échec aux qualifications se multiplie pour confirmer son parcours en attendant des jours meilleurs. De toute façon on ne pourra pas se remettre sans consentir des efforts et des sacrifices et sans montrer du courage et la détermination. Malheureusement, le parcours de cette année ne permettra pas à l'Etoile de rebondir. Le choix était de bâtir une équipe en exploitant au mieux les forces et en s'appuyant sur les jeunes talents. L'histoire du club a quand même montré que les résultats avaient pris racine dans la stabilité et sous la houlette de brillants techniciens que le club n'a pas su retenir malgré leurs résultats et les recrutements opérés n'ont pu encore rien donner. L'enjeu est de savoir si cette saison reflètera un air de stabilité et des objectifs conformes à l'histoire car aujourd'hui les performances retrouvées ont laissé vite une place à l'incertitude. Le club doit se doter d'un solide effectif d'un solide effectif à la mesure de ses ambitions car l'équipe actuelle, désormais, ne pourra pas réaliser les objectifs fixés y compris celui du titre de champion de l'actuel exercice.