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Un monde désarmé...
AU GRE DES TEMPS
Publié dans Le Temps le 13 - 04 - 2009

La troisième guerre mondiale, si elle devait avoir lieu sera nucléaire ou ne le sera pas. Depuis un certain temps, on brandit à tort ou à raison la menace d'une guerre nucléaire. Qui en serait responsable ? L'Iran d'abord, la Corée du nord ensuite.
Voilà deux états voyous à qui il faut interdire ou plutôt empêcher d'avoir ces gadgets. Les autres ont l'arme nucléaire, eux n'ont pas le droit de l'avoir.
Donnant l'exemple pour avoir été dans un passé récent la seule puissance nucléaire à avoir utilisé une arme de ce genre, les américains qui ont largué la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki, veulent maintenant prendre la tête du mouvement d'éradication des armes nucléaires. Initiative on ne peut plus louable du président américain au plus fort des sondages qui rêve et qui plaide en faveur d'un monde sans armes atomiques. Certains spécialistes estiment que derrière cette initiative il y a cette volonté d'empêcher ces deux Etats qui figurent sur l'axe du mal de se doter de cette arme qui fait trop mal. Cela arrange beaucoup de monde. Israël qui n'a pas signé le traité de non prolifération nucléaire et qui possède la bombe se cache derrière des considérations sécuritaires et n'hésite pas à faire pression sur ses alliés pour qu'à leur tour il fasse pression sur ce voisin dérangeant menaçant et inquiétant. Israël sait qu'il est le seul vrai risque d'attaque nucléaire dans le monde. Il veut détruire les installations iraniennes avant que celui-ci n'ait réellement la bombe car le jour où l'Iran aura rejoint le club très privé des détenteurs de ce gadget sophistiqué de la mort, Israël ne pourra plus l'attaquer. La raison est simple : la guerre est inenvisageable entre puissances nucléaires ennemies.
Ce que les iraniens veulent, c'est disposer de la bombe pour pouvoir s'institutionnaliser une fois pour toute dans la région et étendre leur zone d'influence. Le fait qu'Israël ait peur le l'Iran est quelque peu rassurant.
Mais au fait faut-il rappeler que les armes conventionnelles ont fait bien plus de morts qu'aucune arme nucléaire. Faut-il rappeler aussi que le programme nucléaire est un busines qui rapporte beaucoup, que la prolifération ça se monnaye à coup de milliards de dollars. Russes, Américains, Chinois et Européens en savent quelque chose.
Cela n'empêche pas le président américain qui a bâtit sa campagne électorale sur un rêve et sur un slogan « yes we can », de rêver à un monde pacifique et désarmé, au meilleur des mondes où la bombe atomique et la dissuasion stratégique n'auront plus de raison d'être. En soulevant un tel espoir universel de paix, Barack Obama veut faire aimer de nouveau l'Amérique. Sans être candide ni naïf, Obama qui doit mettre un bémol à son idéalisme sait que l'heure du choix entre l'arme nucléaire et un monde meilleur ne va pas sonner de sitôt. Il est mieux placé que quiconque pour savoir que le monde est devenu plus dangereux, que les appétits nucléaires ont augmenté, que les technologies permettant de fabriquer la bombe se sont répandues et ne sont plus l'apanage de quelques VIP, que le monde contrairement à ce qu'on veut nous faire croire n'a pas encore changé car les divergences, les incompréhensions, l'obsession meurtrière des terroristes, l'instabilité, l'inégalité, l'injustice demeurent.
Repartir de zéro pour créer un monde nouveau n'est pas chose aisée, et ce, malgré la bonne volonté de ce jeune dynamique président américain. Barack Obama ne peut être tout le temps l'apôtre du changement.


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