Le match de Coupe de Tunisie ESS-ST, qui appartient à l'histoire depuis belle lurette refait, aujourd'hui, surface, et continue d'alimenter la chronique à flux tendu. On se souvient que l'arbitrage d'un certain Zimmermann (Suisse) a fait couler beaucoup d'encre, et en foi de quoi, le Stade Tunisien qui s'est senti lésé n'a pas caché son mécontentement, puisqu'il a saisi par courrier bien détaillé et CD à l'appui, l'Association Suisse de Football, via la FTF. La Commission helvète a convoqué ledit arbitre pour en savoir plus sur son comportement xénophobe et débectant à l'égard de Khaled Zaâïri. Rappelons, pour l'histoire, qu'il a refusé de serrer la main au joueur à l'issue de la rencontre. Zimmermann explique : « son attitude par le fait qu'il avait eu plusieurs échanges virulents avec le joueur précédemment et qu'il a ressenti cette main tendue comme une provocation supplémentaire ». Sans se tromper ni exagérer, on peut affirmer que cette explication est diamétralement opposée à la réalité, car Khaled Zaâïri fait partie du club des joueurs les plus corrects actuellement en circulation. Zimmermann précise encore que « dans son geste aucune offense à l'égard du joueur, de l'équipe ou de la nation tunisienne » et « si cette attitude a été présentée sous un angle particulièrement défavorable dans les médias télévisuels, il le regrette profondément et présente ses vives excuses pour son comportement ». M. Peter Gilléron, secrétaire général de l'Association Suisse de Football « regrette vivement cet état de fait et présente les excuses de son association, pour le comportement de l'arbitre « prendra les mesures nécessaires avec M. Zimmermann pour éviter la répétition d'un tel comportement et le rappeler à ses devoirs... » NDLR : Il y a dix ou quinze ans, on aura applaudi devant cette hygiène mais, aujourd'hui, cette mise en scène n'arrive à convaincre personne. L'attitude de Zimmermann nous a tous touchés et c'est pour cela nous exigeons une meilleure prise de position de la part de son hiérarchie. Ceci dit nous aurons toujours la main tendue, et nous combattrons, toujoursn et farouchement cette - lepénisation- des esprits.