* Règlement de compte mortel Le tribunal de première instance de Tunis vient d'examiner une affaire d'agression d'un jeune homme chômeur sur la personne de son père. Lequel père ne cessait de le rappeler à l'ordre et d'essayer de le remettre sur le droit chemin. Le jeune homme ne tolérait pas les remarques de son père et des querelles éclataient souvent entre eux. Le jeune homme demandait incessamment de l'argent à son père et n'était pas sérieux dans la recherche d'un emploi, ce qui provoquait la colère de ce dernier. Le jour des faits, le père était rentré épuisé du travail et son fils le rencontra sur le pas de la porte pour lui demander de l'argent. Le père a refusé de lui en donner et l'a taxé de fainéant et de bon à rien devant ses amis. Le fils a répliqué en haussant la voix. Son père l'a giflé et l'a poussé à l'intérieur de la maison. Alors, le fils ingrat est allé à la cuisine et est revenu muni d'un couteau avec lequel il porta un coup à son père alors que ce dernier était en train de se changer. A la vue du sang, le jeune homme s'est enfui. Le père blessé est parvenu à téléphoner à des parents pour venir le secourir. Il a été transporté à l'hôpital où il a été opéré. Le fils ingrat a été arrêté par la police. Lors de son interrogatoire, il a déclaré qu'il avait agi sous l'effet de l'alcool et de l'énervement. Son père n'a pas retiré sa plainte et le jeune homme a été traduit devant le tribunal. La défense a plaidé les circonstances atténuantes justifiant l'acte par les déceptions continues du jeune homme en matière d'emploi et son manque d'expérience dans la vie. Le président de la séance a rappelé à l'accusé qu'il a dépassé toutes les limites de la mauvaise conduite en s'attaquant de cette manière agressive à son géniteur. L'accusé a sollicité la clémence du tribunal. Après les délibérations, l'accusé a été condamné à cinq ans de prison. L'accusé a interjeté appel espérant le pardon de son père. Mais un tel acte est-il pardonnable ?
Règlement de compte mortel Les faits de cette affaire remontent à l'année dernière. Ce jour-là, la victime, accompagnée de deux de ses amis, était sur le chemin du retour lorsque l'accusé lui a barré la route. Sans crier gare, il lui porta un coup de poing tout en l'insultant. En essayant de lui faire face, la victime a reçu plusieurs coups de couteau au niveau de l'abdomen et du genou lui causant une hémorragie. L'agresseur a quitté les lieux laissant la victime baignant dans une mare de sang. Transportée aux urgences dans un hôpital de la région, elle a rendu l'âme et ce, malgré les efforts fournis par l'équipe médicale. L'enquête menée par les agents de la garde nationale a abouti à l'arrestation du tueur qui affirma qu'il n'avait pas l'intention de tuer sa victime, mais seulement de la corriger pour venger son père. Inculpé pour coups et blessures ayant entraîné la mort, l'accusé a été traduit devant le tribunal de première instance de Tunis qui l'a condamné à 8 ans de prison ferme. Interjetant appel, il a comparu de nouveau devant la chambre criminelle de la cour où il demanda pardon en affirmant qu'il n'avait pas l'intention de tuer. Mais cela n'a pas empêché le tribunal de confirmer le verdict prononcé en première instance