Les faits dans la présente affaire s'étaient déroulés en février de l'année écoulée alors qu'il sortait d'une maison close. Alors qu'il était sur le chemin de retour à son domicile, il fut interpellé par un forcené qui lui intima l'ordre, sous la menace d'un couteau de lui remettre son portefeuille et son collier en or. Le bonhomme refusant d'obtempérer fut menacé par l'agresseur qui lui subtilisa son portefeuille ainsi que son téléphone portable. La victime, s'est dirigée alors vers le premier poste de police pour porter plainte. Son portefeuille contenait en plus de ses papiers, la somme de cent cinquante dinars. Munis du signalement du malfaiteur, les agents de la brigade criminelle parvinrent à l'arrêter. Il avoua son forfait sans tergiverser, déclarant cependant qu'il avait dépensé tout l'argent volé. Il réitéra ses aveux devant le juge d'instruction et fut inculpé de vol qualifié. Il comparut devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, et son avocat sollicita les circonstances atténuantes pour son client, sans ressources et sans emploi fixe. Le tribunal le condamna après délibération à quatre ans de prison. Interjetant appel, il a comparu devant la chambre criminelle de la cour pour réitérer ses aveux affirmant qu'il avait commis l'acte de vol sans utilisation d'arme blanche. Son avocat soutint la version de son client sollicitant du juge de considérer les faits comme étant un vol simple. Demandant sur cette base d'alléger la peine prononcée en première instance. La cour appréciera.