* Vol avec violences Il avait été engagé par le responsable d'une société de produits d'entretien ménager, en tant qu'agent commercial, et lui fit entière confiance. Ce jeune homme était en fait très dynamique, et il fit preuve de compétence et d'assiduité et faisait son travail de la manière la plus impeccable. Il avait au fil des jours, acquis les ficelles du métier et apprit à négocier les bonnes transactions de nature à augmenter les bénéfices de la société pour laquelle il travaille. Aussi avait-il carte blanche pour négocier les prix et toucher toutes les sommes revenant à la société, en lieu et place de son directeur. Cependant celui-ci constata quelque temps plus tard qu'il y avait un trou de plus de 400 dinars dans la caisse, dû à l'occultation d'une partie de la recette à l'occasion d'une transaction menée par son employé. Croyant d'abord à une simple erreur de la part de celui-ci, il découvrit en faisant une vérification approfondie qu'il y avait plusieurs autres opérations similaires. Il conclut alors à des malversations de la part du même jeune homme, qui fit jusque-là l'objet de sa confiance. Cependant, celui-ci nia cet état de fait, ce qui obligea son employeur à le poursuivre pour abus de confiance. Interpellé par les enquêteurs, l'accusé nia les faits incriminés au cours de l'enquête préliminaire. Mais, il finit par craquer devant le tribunal en avouant qu'il fut dans l'obligation de puiser dans la caisse, pour arrondir ses fins de mois, et pouvoir couvrir les multiples soirées arrosées à l'occasion des transactions commerciales qu'il entreprenait pour la société et qu'il ne pouvait se permettre avec le salaire mensuel de 240 dinars qu'il percevait. Ayant comparu devant le tribunal en état de liberté, l'accusé fut condamné à deux ans de prison, assortis de sursis. ----------------------------------------- Vol avec violences La chambre criminelle de la Cour d'Appel de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire de vol qualifié dont les victimes étaient un avocat et son ami, attaqués par quatre délinquants en pleine journée, au centre-ville de la capitale. L'un des agresseurs fit semblant de demander une cigarette à l'avocat qui acquiesça à sa demande. Cependant, et au lieu de le remercier, l'agresseur roua l'avocat de coups alors que ses complices s'attaquèrent à l'ami de la victime, parvenant à s'emparer d'une mallette appartenant à l'avocat, contenant ses documents ainsi qu'une somme de 1700 dinars, outre la somme de 600 dinars qu'il avait dans ses poches. Quant à la seconde victime, elle fut délestée de la somme de 20 dinars, qu'elle remit à ses agresseurs sous la menace d'armes blanches. Les agresseurs se sont par la suite volatilisés laissant leurs victimes dans un état lamentable. Les forces de l'ordre ont été alertées et elles parvinrent à arrêter les quatre lascars en un temps record, aidés en cela par le signalement donné par les victimes. Les accusés ont tergiversé un peu avant de reconnaître leur forfait. Ils écopèrent en première instance de cinq ans de prison et ils interjetèrent appel. Au cours de leur nouvelle comparution, ils sollicitèrent la clémence de la cour alors que leur avocat demanda les circonstances atténuantes. L'affaire a été mise en délibéré.