Samedi dernier 21h30 au péage de Mornag. Une file de plusieurs centaines de mètres avant même d'aborder le dernier virage débouchant sur les guichets de contrôle pour les citoyens regagnant la capitale. Et d'aucun de croire à un fâcheux accident de la voie publique ralentissant le trafic. Mais une fois le dernier virage franchi, l'affaire se clarifie et les raisons de cet inadmissible retard de paraître de très loin aux conducteurs : seulement deux feux clignotants au niveau des innombrables passages du péage étaient au vert. Deux petites issues seulement canalisaient avec parcimonie un flot impressionnant d'itinérants ! Inutile de vous décrire qu'à l'approche des guichets, toutes les voitures, civisme oblige, sont agglomérées dans une cacophonie de klaxons monstre ; chacun tentant de passer devant les voitures le précédant. Il va sans dire que les accrochages verbaux entre les différents protagonistes étaient monnaie courante avec des échanges de propos écorchant la sensibilité de tout un chacun et que même les vitres fermées ne parvenaient à filtrer. On a également noté dans la foulée trois batailles rangées. Réserver uniquement deux petits points de passage pour endiguer un flot aussi dense est illogique à notre sens. Bien des dépassements auraient été évités si d'aventure on avait daigné augmenter le nombre de guichets fonctionnels !