La victime qui rentrait tranquillement chez elle, ne savait pas qu'elle allait être menacée et tuée. C'était un étudiant de 21 ans, qui se rendit chez le boulanger du coin pour acheter un pain, quand il fut interpellé par un jeune homme armé. Celui-ci le menaça et lui demanda de lui remettre tout ce qu'il avait sur lui, argent portefeuille, portable... Apeuré et terrifié, il balbutia d'une manière inaudible qu'il n'avait rien sur lui, seulement un seul dinar et son téléphone portable. Mais l'agresseur ne l'a pas cru et brandissant un couteau, il lui asséna deux coups mortels au niveau du cœur. Le malfaiteur prit ensuite la fuite après avoir fouillé la victime pour trouver un dinar dans sa poche. Transporté d'urgence à l'hôpital par des passants qui l'ont découvert gisant dans une mare de sang, il passa de vie à trépas à son admission avant même de recevoir les premiers soins. L'assassin a été arrêté, et déféré au parquet. A l'audience, il a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, niant farouchement avoir tué le jeune étudiant ou même l'avoir vu. Il affirma que le jour des faits, il n'était pas dans la capitale, ajoutant qu'il appartient à la troupe théâtrale de Khaznadar au sein de laquelle il travaille. Un jour il a été arrêté par les agents, a-t-il encore dit. Une témoin affirma par contre qu'il avait vu l'accusé avec la victime en train de discuter, avant le drame. Pourtant à l'instruction, l'accusé avoua son crime en montrant même aux agents le lieu où il l'a commis ainsi que le lieu où il a jeté l'arme avec laquelle il a poignardé la victime. Il devait même souligner qu'il est un consommateur invétéré de produits stupéfiants.