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Héritage et falsification
Publié dans Le Temps le 07 - 05 - 2009

L'appât de la richesse pousse les gens à faire des acrobaties même aux dépens de leurs proches. Plusieurs familles ont été désarticulées à cause des problématiques d'héritage. Des couples ont été dissociés et des fratricides ont été même commis à cause de l'argent.
Pourtant, la joie de la vie est inestimable pour ceux qui savent raisonner. Autrement, qu'est-ce qui aurait entraîné cette famille faisant l'objet de l'affaire que nous relatons ce jour dans des démêlées juridiques. Leur aîné a été même arrêté pour falsification et tout ça à cause de l'argent de l'héritage.
Le dossier de l'affaire montre que la famille vivait en paix jusqu'au jour où les trois frères et deux sœurs ont convenu d'accompagner leur mère chez un notaire pour diviser l'héritage légué par leur père décédé il y a deux ans. Lequel héritage comportait essentiellement la demeure familiale, deux terrains urbains et des terres agricoles.
Chez le notaire, les membres de la famille ont été informés que les justifications de propriété mentionnaient que le père avait vendu un terrain agricole de plus de 400 hectares à son fils aîné. Aucun membre de la famille n'était au courant de cette transaction. L'intéressé a expliqué que cette vente a eu lieu juste avant le décès de leur père qui avait des problèmes financiers avec la banque. Il a affirmé avoir contracté un prêt à cet effet. Une telle situation a paru d'autant plus louche que les comptes bancaires du défunt étaient bien créditeurs au moment de son décès, ce qui était en contradiction avec les affirmations du frère aîné. Face à cette situation floue, les autres membres de la famille ont décidé de charger un avocat de la mission d'élucider les ramifications de cette prétendue vente. Les premières vérifications ont montré que le frère aîné n'avait pas les moyens de s'approprier cette terre et que le prétendu prêt était d'un montant de trente-cinq mille dinars et ne pouvait guère couvrir une telle transaction. Il y avait un doute sur l'authenticité de l'acte de vente. S'agissant d'une affaire de centaines de milliers de dinars, les autres membres de la famille ont déposé une plainte devant la justice pour vérifier si la signature de leur père apposée sur le contrat de vente était bien authentique. Après de longues procédures qui ont duré plus d'une année, les expertises ont montré que la signature du contrat n'était pas authentique. D'autres expertises ont confirmé que c'était le frère aîné qui a usurpé l'identité de son père lors de la signature du contrat. Par ailleurs, d'autres expertises complémentaires ont montré que même la signature du frère aîné apposée sur le contrat n'était pas authentique. Suite à toutes ces révélations, le frère aîné a été arrêté pour usurpation d'identité, faux et usage de faux. Lors de son interrogatoire, il a avoué avoir volé la carte d'identité de son père pour signer le contrat à sa place et en son nom en tant que vendeur. Il s'était fait accompagner par une personne étrangère ayant signé à la place du frère aîné en tant qu'acheteur. Il a remis à cette personne sa carte d'identité nationale et le montant de mille dinars. Le frère aîné a expliqué qu'il ignorait l'identité de cette personne qu'il connaissait de vue et qui lui ressemblait physiquement. Ces signalements ont été transmis à la police pour rechercher ce trafiquant. Ayant eu vent des suites prises par l'affaire, les autres membres de la famille ont demandé de retirer l'affaire. Mais, si le côté civil était arrangé avec ce retrait, le côté pénal demeurait entier pour l'usurpation d'identité et le faux et usage de faux. L'affaire suit son cours et le frère aîné est encore sous les verrous.


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