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Fascinante
EST-ESS (4-1)
Publié dans Le Temps le 14 - 05 - 2009


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Prestation de l'arbitre: Match réussi, le mérite revient aux joueurs
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Le jeu et les joueurs - Darragi, Korbi et Msakni: le trio gagnant
Les spécialistes affirment qu'il y a deux manières d'exercer une domination territoriale.
La première (stérile) consiste à s'aligner en 4-4-2 et à user de passes latérales, sinon des centrages illusoires.
La seconde s'affranchit de tout statisme systémique, c'est-à-dire, qu'elle adopte une tactique souple et réversible favorisant la percussion, l'audace et la prise de risque.
L'Etoile n'avait strictement rien à perdre. Mais son prestige était en jeu. En cette fin de championnat marquée par les avatars de l'arbitrage, les tentatives de hold-up, l'intimidation et l'effervescence du verbe sans retenue, un tel match se déroulait nécessairement dans un contexte passionnel. Qui subissait le plus le poids de l'enjeu ?
L'Espérance, bien sûr. D'autant qu'à une centaine de kilomètres, le Club Africain croisait les doigts pour l'Etoile et attendait qu'une foudre satanique s'abatte sur Radès.
Or, il s'agissait de fixer l'adversaire. D'intégrer l'objectif final.
Dans sa psychologie, gonflée à bloc, presque même allègre et puriste, l'Espérance accentuait la cadence au fil des minutes, avec un jeu vertical, fait de triangulations, et selon ce que Benzarti sait faire le mieux : le pressing.
Les Espérantistes étaient à l'évidence en journée de grâce. Tout leur réussissait ou presque.
En revanche, on ne s'explique pas cette attitude renonciatrice de l'Etoile. Une addition de joueurs, passifs, se laissant tranquillement agresser et même prêts à tendre la joue gauche pour peu que les Espérantistes les giflassent sur la joue droite. En fait, tel un rouleau compresseur, la machine de guerre espérantiste, n'avait guère de difficultés à malmener une équipe adverse alignée comme l'armée du salut. La composante compétitive n'y était donc pas. Et, sans remettre en question la loyauté de l'Etoile, celle-ci aura révélé ces insuffisances criardes que le manège des entraîneurs, cette année, n'a guère comblée. Blotti dans un coin sur le banc, Rohr avait l'air d'être déjà ailleurs laissant Zaâboub abuser d'un gestuel indéchiffrable et inintelligible.

Rouleau compresseur
Car, finalement, il n'y avait guère d'équation inconnue dans cette rencontre.
Avec sa ligne médiane où l'on attaque et se replie avec la précision d'un métronome ; avec un Janvier (qui retrouve la plénitude de ses moyens au mois de mai), généreux sur la droite et un Chemmam asphyxiant littéralement Jedaïed et surtout avec un duo souverain de pivots intelligents tels Souissi et Korbi, Darragi avait assez de latitude pour inspirer des géométries et des triangulations, libérant ainsi Msakni sur la gauche envoyant Michael au front aidé par un Bienvenu linéaire sur la gauche et généreux dans l'effort.
Ainsi, l'Espérance comprit-elle très vite que l'Etoile avait une attitude renonciatrice. Celle-ci refusait même le jeu. Et au bout de 22 minutes, Msakni entreprenait une cavalcade perforant la ligne médiane puis l'axe étoilé et servant Darragi qui reprenait le plus simplement du monde dans les filets de Bouderbala. Beau. Net. Précis.
Quelle réaction de la part de l'Etoile ? Aucune. Pire, elle sombrait encore plus dans l'apathie. Quelques minutes après, Msakni risquait de doubler la marque ; Michael dévie tout de suite sur la transversale. Le rouleau compresseur espérantiste n'en finissait pas de submerger une arrière-garde étoilée aux abois. Et, conséquence logique, Michael marquait de la tête comme dans un jeu de flipper, servis par deux passes aériennes (de la tête aussi). Tout autour c'était le délire... Alors qu'un silence lourd pesait sur le stade de Jendouba.

Irrésistible
Non seulement elle malmenait cet adversaire qui ne remontait toujours pas la garde, mais, comme envoûtée par la fascination du diable, l'Espérance revenait, à la mi-temps, avec la même détermination assortie d'un zeste de cynisme.
Déjà, à la 47', l'homme aux inspirations magiques jetait un œil d'un côté et la balle de l'autre, tout juste de quoi libérer Michael, lequel, impitoyable, battait encore le pauvre Bouderbala qui les voyait surgir de partout..
Et d'ailleurs, la clé de voûte, tout le monde l'avait détectée sauf l'Etoile : le danger espérantiste venait de derrière, expression suprême du pressing fait de passes dans le dos de l'adversaire, de promptitude des appels de balle, de relance en losange et de jeu sur les ailes... Et même le but clubiste marqué à Jendouba n'a guère tempéré la liesse espérantiste sur les gradins de Radès. A (3-0), on ne s'occupe plus de ce que font ses rivaux... Et d'ailleurs, c'était quelque part risqué : car Bukhari réussissait un but (fortuit) mais un but, tout de même. Peut-être sans doute, un peu tard, pour modifier l'échiquier, d'autant que quelques minutes auparavant, Jendouba égalisait.
C'est là que Benzarti décide d'insuffler du sang neuf dans sa ligne médiane. Auteur d'une prestation époustouflante (le meilleur espérantiste, en fait), Msakni est remplacé par Bouazzi. Malice de la part de Benzarti. Histoire de repositionner les siens et, d'ailleurs, il ne rate pas son coup : le quatrième est Bienvenu (75').
A quinze minutes de la fin, il n'y avait plus qu'une seule équipe sur le terrain. Le champion de Tunisie s'en donne même à cœur joie. Tout autour, les chants espérantistes exhumaient l'allégresse populaire, rendaient grâce à la protection des marabouts et entonnaient la rythmique des chants glorieux.
Benzarti, forcément calme et assagi, fait participer Achour à la fête, rappelant Bienvenu. Bouazzi expédie tout de suite après, un ballon sur la transversale. Mais il n'y avait plus de match. Il y avait ce folklore espérantiste, irrépressible, haut en couleurs.
Rétrospectivement, c'est finalement l'équipe, dont on a le plus douté, qui remporte ce trophée. A un certain moment, après la défaite au derby, Hamdi Meddeb eut une inspiration : Faouzi Benzarti. Le visage de l'Espérance en est du coup transformé.
Mais la vérité est à rechercher dans une projection futuriste : c'est une équipe jeune. Et, c'est là un avantage déterminant par rapport au Club Africain et à l'Etoile. Peut-être même que c'est un cycle qui s'ouvre...
Hamdi Meddeb réussit son pari : l'ancrage de l'Espérance à ses sources originelles, le retour de la ferveur populaire sans laquelle l'Espérance s'embourgeoiserait et s'éloignerait de sa sensibilité profonde et l'amour pour le club. Cet amour qui triomphe de tous les antagonismes.
Raouf KHALSI

Synopsis
• Stade 7 Novembre de Radés
• Public très nombreux (55 mille spectateurs)
• Temps chaud
• Bon arbitrage du referee libyen, Adel Erraï
• Avertissements : Bukari, Emeka, Everson, Nafkha (ESS), Michael (EST)
• Buts : Darragi (23'), Michael (42', 48'), Bienvenu (75') pour l'EST.
Bukari (70') pour l'ESS.
• Formation des équipes :
- EST : Kasraoui, Janvier, Chemmam, Derbali, Jabeur, Souissi, Korbi, Msakni (Bouazzi), Darragi, Bienvenu (Achour), Michael (Ayari).
- ESS : Bouderbala, Berradhia, Abdennour, Felhi, Jmel, Everson, Nafkha, Tonniche (Gharbi), Emeka, Jedaïed (Mosrati), Bukari.
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Prestation de l'arbitre: Match réussi, le mérite revient aux joueurs
Adel Errai a sorti son épingle du jeu. Il faut dire que le premier but des "Sang et Or" a vite fait de calmer les esprits et de baliser la voie du sacre pour l'Espérance. La correction des 22 équipes est également un facteur non négligeable dans la sortie réussie du libyen. Un arbitre tunisien aurait pu faire autant, sinon mieux mais nos hommes en "noir" sont victimes du délit de faciès...La fête aurait pu être tuniso-tunienne...
M.A
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Le jeu et les joueurs - Darragi, Korbi et Msakni: le trio gagnant

Hamdi Kasraoui:
Un match tranquille pour le keeper espérantiste qui n'a pas eu à trop se dépenser. Sur le but étoilé, il ne porte aucune responsabilité.
Janvier Besala:
Un match correc du latéral droit "Sang et Or". Il est monté plus d'une fois au créneau et contribua activement à la manœuvre offensive. Sur le plan défensif, il n'a pas souffert outre mesure.
Zied Derbali:
Solide et costaud, Derbali n'a pas fait de détail devant ses adversaires et a tout repoussé. Sur les balles arrêtées, il n'a pas eu la réussite escomptée. Une sortie réussie pour le defénseur espérantiste.
Arbi Jabeur:
Il a eu à remplacer wissem El Abdi et il l'a fait avec beaucoup de bonheur. Il n'a pas tremblé et douté devantOpara et Boukhari.
Khalil Chammam:
Le latéral gauche a bien fait son devoir et fut lui aussi au four et au moulin tant sur la plan défensif qu'offensif
Youssef Msakni:
Trop technique et doué, l'ex stadiste fut à l'origine du premier but "Sang et Or", celui de la délivrance. Il constitua un danger constant pour la défense étoilée. Il fut replacé par Bouazzi(72'). Ce dernier s'illustra par quelques tentatives individuelles et un engagement à toute épreuve
Zine El Abidine Souissi:
Comme d'habitude, il a trop couru et il ne l'a pas fait inutilement...un match réussi.
Khaled Korbi:
Un des meilleurs de son équipe durant ce match et durant tous les matches qui ont précédé celui d'hier. Les sceptiques quant à son arrivée au parc B sont bien servis.
Michael Eneramo:
Le Nigérian marque et quand il ne marque mas, il fait marquer les autres et épuise la défense adverse. Que peut-on lui demander de plus? Certainement pas grand-chose.
Il céda sa place à Michael (88') au jeune khaled Ayari qui a très peu joué...
Oussama Darragi:
Le talent à l'état pur pour ce joueur qui fit preuve de sang froid lors du premier but. Il a excellé tout e long du match et est entrain de s'affirmer comme étant le meilleur à son poste...en Tunisie.
Henri Bienvenu:
Approximatif et désordonné, le Camerounais n'a rien réussi de bon au cours de ce match. Appliqué et volontaire, il revient pour défendre, mais il oublie qu'il est avant toute chose un attaquant. Il manque terriblement de percussion...et ce n'est pas le but marqué qui nous fera changer d'avis.
Tarek Achour a pris sa place (80') il a pu prendre part à la fête
Mourad AYARI
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Curiosités:
* Les joueurs de l'Etoile furent les premiers à fouler la pelouse du stade de Radés en survêtements. Evidemment, l'accueil fut loin d'être chaleureux. Cette première apparition eut lieu à 14H40. Bien avant, c'est le trio arbitral qui fît le contrôle des filets pour constater de visu que tout était en règle
* * L'organisation du match était parfaite. A la limite un peu trop. Un petit hic quand même. Les journalistes étaient obligés d'emprunter une entrée autre que la leur. Et pourtant, devant l'entrée réservée aux loges, il y a bien écrit et en caractères gras:"presse". Pour les prochains matches, il faudrait penser à laisser les journalistes entrer par cette même porte, sinon il faudrait tout simplement troquer le mot "presse" par le mot "VIP"...
* Le public étoilé s'est rechigné à faire le déplacement à Radés pour encourager son équipe. Ils étaient moins de 500 à avoir acheté le billet sur les 3500 envoyés à Sousse.
* A pratiquement cinq minutes d'intervalles, les deux équipes ont fait leur apparition sur la pelouse pour s'échauffer. Les coéquipiers de Radhouane Felhi furent les premiers à le faire.
* Les agents de joueurs étaient fort nombreux hier et pour cause puisque le parterre offrait des joueurs de qualité des deux côtés et de surcroît encore très jeunes, donc perfectibles et avec une marge de progression très importante.
* On a fait le tri à la tribune de presse et les intrus n'ont pu avoir accès à un endroit réservé à des gens qui sont venus pour travailler, du moins avant les trois coups...
* Wissem El Abdi était présent en civil. Il a suivi le match à partir des gradins. Sa place aurait dû être sur le terrain mais un geste insensé lui a valu d'être privé du plus important rendez-vous de la saison. Il a certainement eu beaucoup de temps pour méditer sur son geste et ses conséquences.
* "Obiettivo conquistare il mondo, appartenere alla legenda", c'est une grande banderole sur laquelle il y avait écrit en italien "objectif, conquérir le monde, appartenir à la légende". C'est le vœu de tous les Espérantistes...
* A la 21', notre collègue Raouf Chaouachi présent dans la tribune de presse s'est évertué à joueur au devin et il a vu juste. Il a tout simplement déclaré que la solution du côté "Sang et Or" ne viendrait que par le biais de Darragi et il a vu juste puisque à cet instant même le prodige Espérantiste ouvrit le score après une passe décisive de Msakni. Bien vu!
* Kanzari était sur les gradins et n'a pu suivre le match que comme un simple spectateur. Il l'a fait debout...
M.A
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Déclaration

Faouzi Benzarti : "Un match quasi-parfait et un sacre fort mérité"
Je savais que le match était d'une importance capitale pour les joueurs qui ressentaient une forte pression, conscients qu'ils avaient une lourde responsabilité à assumer. Aussi, la première précaution que j'ai prise a-t-elle été de leur demander de jouer sans accorder une importance démesurée à ce rendez-vous. Je suis allé jusqu'à évoquer une éventuelle défaite pour leur dire qu'elle n'entamera en rien la confiance que toute la famille espérantiste a placée en eux. Un message qui les a libérés et a fait qu'ils réalisent un match quasi-parfait à tous les niveaux.
Je pense que ce sacre est amplement mérité et s'il y a une équipe qui le mérite, cette saison c'est bien l'Espérance S.T.
Je tiens à ajouter que je ne suis pas le seul à avoir gagné ce pari. Toutes les parties y ont contribué : président du club, staff médical, le reste du staff technique et toutes ces personnes très proches de l'équipe aux entraînements comme au cours des matches et de nos déplacements. Sans oublier cette pensée à tous les entraîneurs qui sont passés avant moi et encore moins ce public en or qui a été de tout temps derrière nous.
L'Espérance est une équipe d'avenir au vu d'un effectif riche et de qualité. Un effectif à préserver c'est-à-dire à ne pas laisser partir ses meilleurs joueurs, sa garantie pour l'avenir du club qui aura d'autres défis à relever la saison prochaine à commencer par la Champion's league africaine.

Wajdi Bouazzi : "Les joueurs n'ont jamais douté"
Jamais un titre n'a été aussi mérité que celui remporté cette saison par l'Espérance S.T. Pour la simple raison que personne ne nous a fait de cadeaux. Bien au contraire quand on sait que l'équipe a eu à disputer, à un certain moment, un match tous les trois jours outre les longs déplacements, la pression et les souffrances.
Vous me demandez si nous avons douté après notre défaite dans le derby, eh bien pas du tout dans la mesure où nous avons repris de plus belle le cours de nos victoires. Dois-je rappeler que l'Espérance n'a quitté qu'un seule fois le fauteuil de leader, le temps d'une petite semaine. Trouvez-vous normal qu'elle laisse filer le titre dans la mesure où tous les joueurs y ont cru. Tout comme mercredi face à l'Etoile, une grande équipe qui a aligné tous ses titulaires (contrairement aux rumeurs) qui avant le grand avantage de pouvoir évoluer sans pression aucune.


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