Après la forte averse qui s'est abattue récemment sur Tunis, la chaleur bat son plein annonçant les signes d'un été caniculaire. Et qui dit chaleur, canicule, l'été et son cortège de moustiques. La vague de chaleur qui frappe ces derniers jours la capitale ne peut que nous gratifier et empoisonner la vie par ses hordes de moustiques. L'invasion " moustiquaire " est donc de retour. Calvaire, ennui, insomnie, picotement ...il y en a de toutes les couleurs. Qu'en est-il des moyens de prévention ?. Sommes nous sommes armés et outillés pour la bataille ?. Comme à l'accoutumée et avec les premières vagues de chaleur, les moustiques : ces visiteurs indéniables et indésirables refont surface. En plein jour comme pendant la nuit, à la maison, au boulot et même dans la rue les moustiques passent à l'attaque et agressent sans pitié. Nous sommes à la mi-mai, et les boutons sont au rendez-vous et les pesticides font déjà partie du panier de la ménagère. C'est affreux, c'est gênant et c'est très agaçant. Déjà et vers la tombée de la nuit, les gens se cloîtrent et sont condamnés à ne pas ouvrir leurs portes et leurs fenêtres. L'invasion est donc là. Pourquoi cette irruption précoce ?. En effet, les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues sur Tunis provoquant : inondations, encombrement des égouts et écoulement des eaux usées sont d'une manière ou d'une autre à l'origine de cette invasion un peu prématurée de ces bestioles. Sans parler des ordures jetées de par et d'autres dans les rues soit par manque de civisme de la part des citoyens ou à défaut de bennes. En effet, dans de nombreuses cités, les habitants déplorent l'absence de dépotoirs ou l'existence de dépotoirs à ciel ouvert et eaux stagnantes. Les habitants doivent-ils payer le prix des dépotoirs à la municipalité pour éviter ordures, moustiques et tout genre d'insecte. Des images, parfois, répugnantes et contradictoires aux campagnes de sensibilisation menées par le ministère de l'Environnement et du Développement Durable pour la protection de l'environnement. Les eaux usées, les marécages d'eaux stagnantes, la saleté..., sont notre lot quotidien et deviennent autant de facteurs favorisent la constitution de gîtes pour la prolifération des larves de moustiques. Saleté plus chaleur : la situation devient insupportable. Mais où sont les municipalités et des autorités compétentes dans la prévention contre l'invasion des moustiques ?. Nous savons parfaitement que les pratiques et les interventions technique et chimique de lutte contre les insectes, doivent se dérouler très tôt et durant une période bien déterminée, soit avant la fécondation des œufs. Aujourd'hui et malgré les opérations d'assainissement et d'éradication des insectes, les moustiques sont partout, bien " forts " et annonçant un été difficile. Aux instances chargées de la propreté de l'environnement de trouver les solutions et de leur côté ; les citoyens doivent penser une hygiène " citadine "...