Le tribunal de première instance de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire d'escroquerie dans laquelle est impliqué un jeune homme. La plaignante déclara qu'elle a fait la connaissance d'un jeune homme, et au fil de temps une relation s'est tissée entre eux et pour devenir inséparables. Un beau jour, le jeune homme demanda à sa dulcinée, de lui prêter la somme de 500 dinars, pour faire face à certaines dépenses imprévues. La jeune fille sans hésiter lui remit le montant demandé, lui précisant de ne pas se gêner au cas il aurait quelques problèmes d'argent. Quelques mois plus tard, le jeune homme l'informa qu'il avait besoin d'une somme de mille dinars, afin de régler un achat urgent. Confiante, la jeune fille acquiesça à sa demande et ne manifesta aucun embarras. Elle se dirigea illico à la banque pour retirer la somme demandée. Le jeune homme lui promit mont et merveilles, il alla même jusqu'à lui promettre le mariage et réussir pour la troisième fois à lui soustraire la somme de deux mille dinars. Mission accomplie, le jeune homme encaissa l'argent et disparut de la circulation. Blessée et humiliée, la jeune fille déçue se dirigea vers le poste de police pour raconter sa mésaventure et porter plainte. Elle donna le signalement et l'identité de son escroc. Arrêté et interrogé, le jeune homme passa aux aveux déclarant qu'il passait par des gênes financières qui l'ont poussé à commettre ces malversations. A l'audience, l'accusé a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Son avocat a demandé les circonstances atténuantes pour son client déclarant que celui-ci a remboursé à la victime la somme empruntée. L'affaire a été mise en délibération.