Cette affaire a été jugée dernièrement par le tribunal de première instance de Tunis où était inculpé un ancien joueur de basket ball pour détention de produits de stupéfiants inscrits au tableau " B ". Suite à une ronde de contrôle effectuée dans un des cafés de Tunis, les agents ont arrêtés plusieurs jeunes. Fouillés, l'un d'eux s'avéra porteur de produits prohibés. Toutefois, soumis à une analyse sanguine, celle-ci s'avéra négative. Arrêté, il déclara qu'il n'a aucune idée sur ces produits et affirma qu'il a fait l'objet d'un règlement de comptes. Devant la chambre correctionnelle, il réitéra sa déclaration antérieure spécifiant qu'il ne vendait pas ces produits. Il a été appuyé par son avocat qui affirma que son client qui est un joueur de basket-ball, est étranger à la drogue. D'ailleurs, les analyses ont prouvé qu'il n'a jamais consommé ces produits, et que cette affaire était plutôt un règlement de comptes. Sur cette base, il demanda l'acquittement de son client. Le tribunal rendra demain son verdict.
Vol avec violences * Un jeune homme a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis, pour vol avec violences graves. La victime a porté plainte contre un individu signalant que celui-ci l'avait violemment frappé pour lui voler son sac à main avant de prendre la fuite. Le sac contenait des papiers très importants ainsi que des pièces d'identité. Munies de son signalement, les forces de l'ordre ont vite fait de l'arrêter et de le déférer au parquet. A l'audience, il nia les faits, et son avocat insista sur son innocence, soulignant qu'il n'est pas le seul à avoir les signalements fournies. Il demanda en conséquence son acquittement. Le tribunal appréciera.
Soudain et le portable disparaît La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire de vol d'un portable appartenant à un cadre supérieur précédé de menaces à l'aide d'un couteau. Le plaignant affirma dans sa plainte qu'il a été menacé avant d'être délesté de son téléphone portable, alors qu'il était en train de faire une communication téléphonique. Les forces de l'ordre, ne tardèrent pas à mettre la main sur l'agresseur. A l'interrogatoire, il récusa l'accusation, affirmant n'avoir jamais menacé le plaignant avec un couteau. A l'audience, il nia les faits, et son avocat clama son innocence et demanda les circonstances atténuantes en sa faveur, au cas où le tribunal l'incrimine. Le tribunal l'a condamné à deux ans de prison pour vol précédé de menaces.