* Ghariani, en pointe ; Allagui et Nouioui, en ballottage Retrouvailles cet après-midi à Radès entre les Aigles de Carthage et le public sportif, à l'occasion de la 2ème journée des éliminatoires simultanées mondial/CAN 2010. Les protégés de Coelho, après avoir réussi leur match au Kenya, se sont emparés d'emblée du leadership du groupe, aidés en celà par le nul ayant sanctionné le match Mozambique - Nigeria, faisait partie du même groupe "B". Si les "Green Eagles" qui viennent de tenir la dragée haute à l'Irlande du Nord (1-1) et de battre la France (1-0) avaient été contraints au partage des points à Maputo, cela veut dire que les "Mambas" possèdent des arguments leur ayant permis de faire face aux Nigérians et auraient même pu aspirer aux trois points s'ils avaient obtenu les deux penalties non sifflés par l'arbitre. Autant dire que l'adversaire qui vient d'effectuer un stage en Libye avant son arrivée à Tunis, est décidé de confirmer ses bons débuts dans la compétition. Impression réaffirmée par son entraîneur Mart Nooij: "Le Mozambique ne se laissera pas faire et se battra pour le meilleur résultat possible". Il s'agit là, bel et bien, d'une mise en garde à l'adresse de l'Equipe nationale qui a tout intérêt à prendre son vis-à-vis direct et le match avec le sérieux requis afin d'éviter une surprise de mauvais goût qui aurait un effet fâcheux sur la suite de son parcours. L'entraîneur des "Aigles de Carthage" Humberto Coelho en est totalement conscient en adhérant à cette conclusion, puisqu'il reconnaît d'ores et déjà la hardiesse de la mission des siens, et d'aller même loin en avouant: "Ce sera le match le plus difficile" Une affirmation qui pourrait quelque peu surprendre, car le Mozambique, est normalement de calibre bien inférieur à celui du Nigeria, mais pour l'entraîneur portugais la difficulté se situe plus particulièrement au niveau mental, avec le risque de voir ses joueurs sous-estimer d'une façon ou d'une autre, l'adversaire mozambicain, partant du fait qu'il ne constitue pas une solide référence à l'échelle continentale. Donc, la Tunisie doit impérativement gagner pour s'assurer le leadership en solitaire avant de croiser le fer avec les Nigérians, le 20 du mois en cours, toujours au même stade de Radès, et par voie de conséquence, c'est l'option offensive qui va être naturellement privilégiée. Malheureusement, pour Coelho qui va être obligé de se passer de deux pièces maîtresses au niveau du compartiment de l'attaque, en raison des blessures de Jomaâ et Chermiti. Le sociétaire lensois aura à observer un repos d'un mois, tandis que, le "Berlinois" sera récupérable pour le match contre le Nigeria. Néanmoins, le staff technique ne manque pas de solutions de rechange, dans la mesure où la carte Ghariani est à utiliser d'entrée aujourd'hui contre les "Mambas", surtout que le fer de lance hammam-lifois passe par une période faste, tandis que Nouioui et Allagui se trouvent en ballottage, comme deuxième attaquant. Or, le dernier mot reviendra évidemment à Coelho. En ce qui concerne le compartiment du milieu, il sera composé, selon toute vraisemblance de Korbi, Ragued (comme pivots), Darragi et Ben Khalfallah (en tant que constructeurs). Un quatuor de valeur ayant les qualités nécessaires pour assurer l'équilibre de la ligne médiane. Pour ce qui est de la défense, les bois seront gardés naturellement par Kasraoui, Boussaidi ou Souissi sur le flanc droit, Mikari sur le flanc gauche, tandis que nous trouvons cinq défenseurs pour deux postes au niveau de l'axe central : Jaïdi, Hagui, Ghezal, Falhi et Jmel. Mais les deux premiers ont plus de chances de faire partie intégrante du onze rentrant, conformément à la formation alignée à Naïrobi.