Agée seulement de dix-sept ans, la jeune fille était mineure. Lycéenne elle vivait avec sa mère et ses petits frères à la Cité Ettadhamen. De coutume, elle rendait visite à quelques amies et voisines et se promenait, de temps en temps, question de changer d'air. Le jour des faits la jeune fille décida de sortir faire un tour. Elle n'avait pas de rendez-vous, ni avec un copain, ni avec une amie. Elle avait l'intention d'aller se promener seule loin de chez elle. Il était 15 h quand elle est sortie de chez elle à Cité Ettadhamen. Elle était à mille lieues d'imaginer qu'elle allait être victime d'un viol perpétrée par deux délinquants âgés respectivement de vingt et vingt deux ans. Elle fut surprise par les deux malfaiteurs, qui lui barrant la route, l'obligèrent sous la menace d'une arme blanche à les suivre. Ils ont réussi à l'emmener dans un cimetière où ils ont tenté de la violer, mais vainement, la jeune fille a montré une résistance vigoureuse à ses violeurs. L'un des deux violeurs l'a menacée d'un couteau, quand elle a tenté de demander secours. Craignant d'être poignardée, elle s'est tue et s'est plantée sur sa place. La jeune fille les a suppliés de la relâcher et de la laisser en paix, mais ils lui ordonnèrent sur un ton sec de se taire pour sauver sa vie, mais ils ne parvinrent pas malgré son jeune âge à leurs fins, elle montra une très grande résistance. Les deux violeurs étaient sous l'effet de l'alcool et de la drogue, ils étaient des accros. L'un d'eux qui avait un insecticide le fit boire par force à la jeune fille qui quelque temps après passa de vie à trépas. Ensuite, il prit un couteau avec lequel il balafra le visage de la jeune fille afin de cacher totalement son signalement. Arrêtés et inculpés d'homicide volontaire et tentative de viol, ils furent condamnés en première instance à la perpétuité. Interjetant appel, ils ont comparu dernièrement devant la cour pour répondre de leur forfait. A l'audience ils déclarèrent qu'ils avaient agi sous l'effet de la drogue et de l'alcool, faisant part de leurs regrets. L'avocate de la défense sollicita du juge l'allégement de la peine prononcée en première instance affirmant que ses clients n'avait pas l'intention de tuer la victime, et qu'ils avaient agi sous l'effet de la drogue, et sollicita de la cour de prendre en considération le jeune âge des deux accusés. L'affaire a été mise en délibéré