Les élèves de la 6ème année de l'école de base, passant le concours d'entrée aux collèges-pilotes, ont eu hier la désagréable surprise de tomber sur une erreur dans l'épreuve de mathématiques. Le sujet proposé dans l'exercice 3 indiquait que la longueur était 2/3 de la largeur. Il s'agit d'un terrain rectangulaire d'un périmètre de 360 mètres. La mesure de la longueur est 2/3 celle de la largeur. La géométrie est certes bousculée par cette affirmation. Les mômes ont appris que la mesure de la longueur est supérieure à celle de la largeur. Mais l'énoncé de l'exercice a voulu autrement et a jeté de la brouille dans les esprits de ces petits candidats. Plusieurs ont certes corrigé l'énoncé et obtenu que la longueur fût 108 mètres alors que la largeur fût 72 mètres. Mais, qu'en est-il pour ceux qui n'ont pas pu croire qu'un énoncé d'un examen national puisse comporter des erreurs. Ils ont plutôt cru à l'astuce et passé leur temps à chercher à la résoudre, en vain.
Absence de suivi Les mômes étaient en pleurs et les parents étaient furieux. L'un d'eux s'est ainsi exprimé : " Au-delà de l'erreur en soi et de ses conséquences sur les élèves, c'est tout le mécanisme de cet examen qui est mis en cause. Laisser passer une telle bévue dénote d'une absence de suivi dans le contrôle des textes car l'erreur est évidente. Certains pourraient dire qu'elle fait partie des vérités évidentes qu'on ne contrôle même pas. Mais, il s'agit d'un examen national où tout doit être passé au peigne fin. Que chacun assume sa responsabilité. Il ne s'agit nullement de ne pas prendre en ligne de compte cet exercice. Des élèves seraient lésés parce qu'ils y ont passé du temps en vain et cet échec avait pu les déconcentrer " Du côté de l'administration, on reconnaît l'erreur mais on n'a pas encore décidé des mesures à prendre pour y palier. Une décision pourrait intervenir dans les prochaines heures.