La population de la localité de Zarzouna et de Menzel-Jemil, particulièrement ceux habitant près de la forêt du Remel ainsi que les pensionnaires de l'Institut Supérieur de la Pêche et de l'Aquaculture ont été surpris et même bouleversé hier par un important incendie qui s'est déclaré en début de matinée vers 9h30 dans une partie du secteur 1 de la forêt jouxtant la plage avant l'entrée de l'autoroute exactement entre les anciens bunkers de la deuxième guerre mondiale et les bâtiments de l'Institut Supérieur de la Pêche et de l'Aquaculture, qui a failli être catastrophique, n'eu été l'intervention à temps des agents de la protection civile qui furent aidés par les pompiers et la logistique de l'armée nationale, de la raffinerie de pétrole, de la direction des forêts, de la garde nationale... pour circonscrire l'incendie dont les nuages de fumée qui avait couvert le ciel de la zone attisés en la circonstance par le vent nord-ouest violent évalué à plus de 60 km/h qui balayait la région ont créé même un climat de panique au sein de la population. Ce ne fut par ailleurs qu'au bout d'une lutte acharnée contre la progression des flammes que les pompiers qui ont démontré une maîtrise et un savoir faire assez remarquable pour annihiler la progression infernale du feu en dressant des coupes feux tout autour du carré du sinistre tout en utilisant l'eau de mer à flot après l'installation des motopompes au bord de la plage pour pouvoir pousser la force des flammes vers la mer qui furent complètement circonscrites après plus de trois heures de lutte conjuguée des agents des unités de la protection civile de Bizerte et de leurs collègues des autres institutions, dirigés par le colonel Mourad Trad. Par ailleurs, malgré la force des flammes qui ont failli ravager les bâtiments de l'Institut Supérieur de la Pêche et de l'Aquaculture, celui de l'Auberge de la Jeunesse et une grande partie de la forêt, on peut dire qu'une catastrophe a été miraculeusement évitée. Bien que les dégâts matériels se limitent uniquement à la disparition d'un hectare du tissu forestier, il n'y a eu ni blessés ni perte de vie humaine. Un point à mettre à l'honneur des agents de la protection civile dont la rapide intervention a permis de sécuriser l'environnement proche des sinistres et d'éviter la catastrophe. Par ailleurs, l'on apprend que l'origine du sinistre demeure inconnue en attendant les conclusions de l'enquête diligentée à cet effet.