Le Temps-Agences - Escorté de journalistes, le Premier ministre irakien, le chiite Nouri Al Maliki, a effectué hier une visite inédite à Ramadi, un des fiefs de l'insurrection sunnite contre son gouvernement allié aux Etats-Unis, pendant que plus de 700 soldats américains arrivaient en renfort des troupes déjà présentes à Baqouba, dans la province de Diyala, au nord-est de Bagdad. Venus du nord de l'Irak, ces soldats viennent s'ajouter aux quelque 3.500 militaires américains déjà basés dans cette région afin d'essayer d'enrayer les violences. Située à 110 km à l'ouest de Bagdad, Ramadi est la capitale de la province majoritairement désertique et insoumise de l'Anbar, où la guérilla fait rage depuis quatre ans. Maliki, qui s'est déplacé à bord d'un hélicoptère de l'armée américaine, a rencontré des responsables de l'administration provinciale, des chefs de tribus sunnites et des officiers des armées irakienne et américaine. Pour l'occasion, des mesures de sécurité exceptionnelles avaient été prises en ville, où les véhicules des forces irako-américaines étaient en nombre et la circulation des voitures particulières interdite. La visite de Maliki à Ramadi semble destinée à illustrer la volonté de son gouvernement, engagé dans une vaste opération de sécurisation à Bagdad, de mettre aussi au pas la guérilla en province. L'état-major américain s'attend à un regroupement des activistes dans l'Anbar ainsi que dans la province de Diyala, dans le nord-est du pays, au fur et à mesure qu'ils seront chassés de Bagdad par l'opération de sécurisation actuellement en cours. Plusieurs milliers d'hommes, sur les 26.000 dépêchés en renfort cette année en Irak par le président américain George Bush, doivent participer aux efforts pour rétablir l'ordre dans l'Anbar, où l'US Army a essuyé ses plus lourdes pertes depuis quatre ans. Maliki a invité la minorité sunnite, omnipotente sous le régime de Saddam Hussein, à la réconciliation avec la majorité chiite dont il est issu, alors qu'elle fournit le gros des troupes de la guérilla qui s'oppose à son gouvernement. Beaucoup d'habitants de Ramadi confient leur souhait que la visite de Maliki contribuera à panser les blessures entre les deux communautés et à rétablir la sécurité et la stabilité. "Nous demandons au Premier ministre d'aider la population de l'Anbar à éradiquer les terroristes. Sa visite intervient à un moment qui exige de la coopération de la part du gouvernement", déclare Faouaz Khalaf, un fonctionnaire à la retraite. Lors de sa visite, Maliki a notamment rencontré sur une base militaire américaine en dehors de la ville le cheikh sunnite Sattar Al Bouzayi, qui apparaît comme le principal chef de la résistance à la mouvance d'Al Qaïda. Au cours d'une rencontre avec le gouverneur Maamoun Sami Rachid Al-Alouani, il a discuté des questions de sécurité et de la nécessité de restaurer les infrastructures dans cette ville qui a été le théâtre de violents combats, selon la télévision irakienne. Venus du nord de l'Irak, ces soldats viennent s'ajouter aux quelque 3.500 militaires américains déjà basés dans cette région afin d'essayer d'enrayer les violences. Située à 110 km à l'ouest de Bagdad, Ramadi est la capitale de la province majoritairement désertique et insoumise de l'Anbar, où la guérilla fait rage depuis quatre ans. Maliki, qui s'est déplacé à bord d'un hélicoptère de l'armée américaine, a rencontré des responsables de l'administration provinciale, des chefs de tribus sunnites et des officiers des armées irakienne et américaine. Pour l'occasion, des mesures de sécurité exceptionnelles avaient été prises en ville, où les véhicules des forces irako-américaines étaient en nombre et la circulation des voitures particulières interdite. La visite de Maliki à Ramadi semble destinée à illustrer la volonté de son gouvernement, engagé dans une vaste opération de sécurisation à Bagdad, de mettre aussi au pas la guérilla en province. L'état-major américain s'attend à un regroupement des activistes dans l'Anbar ainsi que dans la province de Diyala, dans le nord-est du pays, au fur et à mesure qu'ils seront chassés de Bagdad par l'opération de sécurisation actuellement en cours. Plusieurs milliers d'hommes, sur les 26.000 dépêchés en renfort cette année en Irak par le président américain George Bush, doivent participer aux efforts pour rétablir l'ordre dans l'Anbar, où l'US Army a essuyé ses plus lourdes pertes depuis quatre ans. Maliki a invité la minorité sunnite, omnipotente sous le régime de Saddam Hussein, à la réconciliation avec la majorité chiite dont il est issu, alors qu'elle fournit le gros des troupes de la guérilla qui s'oppose à son gouvernement. Beaucoup d'habitants de Ramadi confient leur souhait que la visite de Maliki contribuera à panser les blessures entre les deux communautés et à rétablir la sécurité et la stabilité. "Nous demandons au Premier ministre d'aider la population de l'Anbar à éradiquer les terroristes. Sa visite intervient à un moment qui exige de la coopération de la part du gouvernement", déclare Faouaz Khalaf, un fonctionnaire à la retraite. Lors de sa visite, Maliki a notamment rencontré sur une base militaire américaine en dehors de la ville le cheikh sunnite Sattar Al Bouzayi, qui apparaît comme le principal chef de la résistance à la mouvance d'Al Qaïda. Au cours d'une rencontre avec le gouverneur Maamoun Sami Rachid Al-Alouani, il a discuté des questions de sécurité et de la nécessité de restaurer les infrastructures dans cette ville qui a été le théâtre de violents combats, selon la télévision irakienne.