TUNISAIR : Evolution des indicateurs de l'activité commerciale – Avril et Mai 2025    La Tunisie parmi les 20 meilleurs écosystèmes de startups au monde    Guerre Iran-Israël : Les Tunisiens en Iran sont sains et saufs    Concours 9ème 2025 : plus de 33 000 candidats pour 3750 places dans les lycées pilotes de Tunisie    Lancement de l'événement « Demain Vert » : un projet de soutien à la recherche et à l'enseignement dans le secteur de l'environnement    Moez Ben Amor : une bonne saison pour l'huile d'olive tunisienne    Découvrez l'heure et les chaînes de diffusion du quart de finale en double d'Ons Jabeur    Météo en Tunisie : des pluies attendues sur plusieurs régions    Journée d'étude à la Cité de la Culture Chedly Klibi : la couverture sociale des artistes tunisiens à l'ordre du jour    Prolifération d'algues au large de Monastir : Hamdi Hached alerte sur un phénomène inquiétant    L'Iran frappe des sites de renseignement militaire sionistes    Un séisme de magnitude 6,1 frappe le Japon    Pétrole, inflation et finances publiques : le diagnostic de Moez Soussi    Le CNRD presse les banques à respecter les décisions de la Banque centrale    L'OACA lance des cartes de parking électroniques à l'aéroport Tunis-Carthage !    Un hôpital touché en Israël et 47 blessés par des tirs iraniens, Netanyahu menace Khamenei    Missiles iraniens sur Tel-Aviv : l'entité sioniste de nouveau frappée    Taher Mezzi : les négociations sociales doivent porter sur les aspects réglementaires et pécuniaires    Résultats du bac en Tunisie : ouverture des inscriptions par SMS dès ce jeudi    Une première médicale à La Rabta : cathétérisme thérapeutique réussi de la prostate sans chirurgie    33.000 élèves passent aujourd'hui le concours de la neuvième    Le Palais de Justice de Tunis: Aux origines d'un monument et d'une institution    Bassem Ennaifer : vers une croissance de 3,9% en 2027    Hind Sabri déchue de sa nationalité égyptienne? Il s'agit d'une fausse information    Hasna Jiballah loin de ses objectifs, l'échec cuisant des sociétés communautaires    Caravane Al Soumoud 2.0 en préparation : Ghassen Henchiri annonce une suite à l'initiative    Le Chef de l'Etat reçoit le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger : Le front diplomatique au service de la libération nationale    Lutte contre la criminalité et la spéculation : Saïed donne ses instructions    Fonction publique et institutions : L'heure du tri et de la restructuration    Mondial des clubs : Al-Hilal arrache un nul historique face au Real Madrid    Para-athlétisme : La Tunisie règne sur le Grand Prix de Tunis avec 24 médailles    3e anniversaire en prison : Chayma Issa et Dalila Msaddek rendent hommage à Jaouhar Ben Mbarek    Skylight Garage Studio : Le concours qui met en valeur les talents émergents de l'industrie audiovisuelle    Salon international de la céramique contemporaine du 20 juin au 15 juillet 2025 à la médina de Tunis    Ons Jabeur bat Jasmine Paolini et se qualifie pour les quarts de finale du WTA 500 de Berlin    Fête de la musique - L'orchestre fête la musique: Pôle musique et Opéra    Caravane Soumoud : retour vers la Tunisie après la libération des personnes arrêtées    Sonia Dahmani visée par une nouvelle affaire sur la base du décret 54    Le festival d'Oudhna 2025 se tiendra du 26 juillet au 5 août et sera consacré aux arts populaires    Tunisie : Fin officielle de la sous-traitance dans le secteur public et dissolution d'Itissalia Services    Il y un an Khémais Khayati nous quittait : la liberté à hauteur d'homme    Coupe du monde des clubs 2025 : sur quelle chaîne suivre Manchester City face au Wydad ?    Ridha Lamouri: Le galeriste passionné    beIN MEDIA GROUP prolonge ses droits exclusifs de diffusion de la Premier League jusqu'en 2028    Coupe du monde des clubs – L'EST s'incline face à Flamengo : Il fallait y croire dès le départ...    KOTOUF Festival célèbre le patrimoine littéraire et l'UNESCO à Djerba    Ons Jabeur poursuit son parcours à Berlin en double et en simple    La Tunisie mobilise les soutiens en faveur de son candidat l'ambassadeur Sabri Bachtobji, à la tête de l'Organisation Internationale pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC)    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les 33 milliardaires arabes selon ‘‘Forbes''
Document: Les 33 milliardaires arabes selon ‘‘Forbes''
Publié dans Le Temps le 20 - 03 - 2007

Sur les 33 milliardaires (en dollars US) dénombrés par le magazine américain ‘‘Forbes'' dans son classement des milliardaires dans le monde, publié le 8 mars, nous vous avons présenté, hier, les 20 premiers.
Ce sont le Prince Al-Walid Ibn Talal Al-Saoud (Arabie saoudite, 1er arabe, 13e mondial), Nasser Al-Kharafi & family (Koweït, 2e, 52e), Naguib Sawiris (Egypte, 3e, 62e), Mohammed Al-Amoudi (Arabie saoudite, 4e , 86 e), Abdul Aziz Al-Ghurair & family (Emirats arabes unis, 5e, 86e), Maan Al-Sanea (Arabie saoudite, 6e, 97e), Sulaiman Ibn Abdul Al-Rajhi (Arabie saoudite, 7e, 99e), Onsi Sawiris (Egypte, 8e, 158e), Saleh Al Rajhi (Arabie saoudite, 9e, 188e), Nassef Sawiris (Egypte, 10e, 226e), Saleh Kamel (11e, Arabie saoudite, 249e), Nadhmi Auchi (Irak - Grande-Bretagne, 12e, 279e), Khalid Bin Mahfouz & family (Arabie saoudite, 13e, 279e), Abdullah Al-Futtaim (Emirats arabes unis, 14e, 287e) et Abdullah Al Rajhi (Arabie saoudite, 14e, 349e). Nous vous présentons, ici, les 13 autres, dont la fortune varie entre 1 et 2,5 milliards de dollars. Ce n'est pas mal, surtout quand on sait que ce montant équivaut, à quelques millions de dollars près, aux recettes du tourisme tunisien en un an.
16 - Majid Al-Futtaim (369e)
Citoyen des Emirats arabes unis, cet homme d'affaires basé à Dubaï, opère dans les travaux publics et l'immobilier. Sa fortune personnelle est passée de 1 à 2,5 milliards de dollars.
Ce qui lui a permis de gagner 4 places à l'échelle arabe et de passer de la 746e à la 369e dans le classement mondial. Ce n'est pas mal pour cet héritier qui a construit de nombreux centres commerciaux. Le dernier en date, ouvert à Dubaï en 2005, comprend une station de ski indoor, qui fait déjà le bonheur des touristes européens et des habitants du Golfe. Il est associé avec le milliardaire égyptien Naguib Sawiris avec lequel il a fondé Oasis Capital, un fond d'investissement privé opérant en Egypte.
Fondée en 1992, sa MAF Holding emploie 6 500 personnes et gère des centres commerciaux, des supermarchés, des hôtels et d'autres propriétés un peu partout dans le Moyen-Orient (Emirats, Egypte, Bahrain, Liban, Oman, Arabie Saoudite et Qatar). Son frère Abdullah Al- Futtaim figure aussi dans ce classement.
MAF Holding a créé, en association avec la chaîne d'hypermarchés française Carrefour, la chaîne d'épiceries qui enregistre la plus forte croissance dans le Golfe. Ses ventes pour 2006 se sont élevées à 1,5 milliard de dollars. MAF Holding espère introduire cette forme de vente au détail en Syrie. Son nouveau projet, annoncé en décembre: construire un complexe résidentiel dans les environs de Damas pour un montant de 2 milliards de dollars.
17- Khalaf Al-Habtoor (369e)
Passé de la 13e à la 17e place (arabe) et de la 335e à la 369e (mondial), ce citoyen des Emirats arabes unis opérant dans le secteur de la construction a vu sa fortune passer de 2,3 à 2,5 milliards de dollars.
Marié et père de 6 enfants, le patron d'Al Habtoor Group est le représentant aux Emirats de nombreuses firmes internationales: Ford, Aston Martin, Bentley et Mitsubishi. Agé de «seulement» 57 ans, l'homme d'affaires se soucie déjà du sort de son groupe après sa mort. Il craint surtout des disputes entre les membres de sa famille qui provoqueraient l'émiettement de sa holding. Certains de ses proches avancent qu'il pourrait liquider toutes ses affaires de son vivant. Mais on n'en est pas encore là. Al-Habtoor est un grand amateur d'hôtels. Il possède quelques palaces à Dubaï et au Liban. La division engineering de sa holding s'est fait connaître en aidant à construire le fameux hôtel en forme de voilier, Burj Al Arab, à Dubaï.
Durant l'été, lorsqu'il fait très chaud dans la région du Golfe, Khalaf se réfugie dans la banlieue de Londres. En décembre, il séjourne au Liban, où il s'apprête à investir 80 millions de dollars pour ériger un parc à thème. Grand amateur de tennis, il sponsorise un tournoi annuel à Dubaï, organisé chaque hiver dans la station thermale Habtoor Grand Resort & Spa.
18 - Saad Hariri (407e)
A sa mort, dans un attentat, en février 2005, l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri avait laissé une fortune estimée à 16,7 milliards de dollars, qui a été répartie entre ses héritiers, notamment son épouse Nazek et ses cinq enfants: Saad, Bahaa, Ayman, Fahd (voir plus loin) et Hind, la petite dernière. Celle-ci, étudiante de 23 ans, dont la fortune personnelle avait été évaluée, l'année dernière, par ‘‘Forbes'', à 1,4 milliard de dollars, a étrangement disparu du classement de cette année. Sa fortune a sans doute été revue à la baisse.
Saad, fils cadet de l'ancien magnat du bâtiment et des médias, n'a que 36 ans. Sa fortune – héritée – est estimée à 2,3 milliards de dollars. Elle était évaluée, l'année dernière, à 4,1 milliards de dollars. Cette révision à la baisse lui a valu de passer de la 8e à la 18e place (arabe) et de la 158e à la 407e (mondial).
Citoyen saoudien, résidant officiellement à Riyad, la holding de sa famille, Saudi Oger, opère dans l'industrie, les travaux publics, le bâtiment et les médias.
Marié et père de deux enfants, Saâd est diplômé en lettres et science de Georgetown University, aux Etats-Unis. Après la mort de son père, il a décidé de marcher dans ses pas en s'engageant dans la vie politique. Leader du Bloc du Futur, qui a remporté la majorité des sièges au parlement libanais en avril 2005, il aurait dû succéder à son défunt père au poste de Premier ministre. Ses divergences avec l'actuel président prosyrien Emile Lahoud l'empêchent cependant d'accéder à ce poste. Il continue de militer pour la stabilisation de la situation au Liban et pour la mise en place d'un tribunal international pour juger les assassins de son père.
Saad est un membre du conseil d'administration de Saudi Oger, qui vaut 8 milliards de dollars.
Amateur de plongée sous-marine et de cigares cubain, il est très lié, ainsi que les autres membres du clan Hariri, au président français Jacques Chirac et son épouse Bernadette. Sa mère Nazek, ses trois frères Bahaa, Fahd et Ayman, ainsi que sa sœur Hind, sont tous, à titre individuel, des milliardaires.
La famille Hariri a de nombreux intérêts en Arabie saoudite, au Liban, en France et dans de nombreux autres pays européens et arabes.
19 - Najib Mikati (407e)
Diplômé en lettres et sciences de l'Université américaine de Beyrouth, ce self made man de 51 ans, nouvellement entré dans le classement ‘‘Forbes'', a une fortune estimée à 2,3 milliards de dollars qu'il a amassée grâce à ses activités dans les télécommunications.
Marié et père de 3 enfants, cet ancien Premier ministre libanais, a fondé avec son frère, Taha Mikati (voir plus loin), en pleine guerre civile libanaise, en 1982, une société de télécommunications, Investcom. Elle a été vendue, en juin 2006, au Groupe MTN d'Afrique du Sud pour 5,5 milliards de dollars.
Figure populaire et modérée dans la scène politique libanaise, Mikati a servi comme ministre des Travaux publics avant d'assumer, duranr une courte période, en 2005, la charge de Premier ministre. Il vit à Beyrouth avec sa femme, professeur d'anglais à Université américaine du Beyrouth.
20 - Taha Mikati (407e)
Autre nouveau entré dans le classement ‘‘Forbes'', ce self made man a fait un parcours proche de celui de son frère aîné : ingénieur en travaux publics diplômé de l'Université américaine de Beyrouth, co-fondateur d'Investcom en 1982, sa fortune s'élève aujourd'hui à 2,3 milliards de dollars. Avant sa vente aux Sud-Africains, la société s'est dévelpppée très rapidement en profitant du boom du téléphone cellulaire au Moyen-Orient et en Afrique sub-Saharienne.
Taha a cependant commencé sa carrière aux Emirats arabes unis à la fin des années 1960. Il a profité de sa formation comme un ingénieur des travaux publics pour créer l'Arabian Construction Company à Abou Dhabi, entreprise qu'il a vendue en 1992 pour se concentrer sur le secteur de télécommunication en croissance.
21 - Bahaa Hariri (432e)
Riche héritier de l'ancien Premier minister libanais Rafic Hariri, Bahaa est, à 40 ans, l'un des plus jeunes milliardaires arabes. Sa fortune est estimée à 2,2 milliards de dollars.
Résidant en Suisse, pays dont il a acquis la nationalité, Baha réside à Genève. Ce diplômé de lettres et sciences de l'université de Boston a préféré marcher sur les pas de son défunt père en lançant, à partir de la capitale suisse, de nombreux projets immobiliers au Moyen-Orient.
Son entreprise, Bahaa's Horizon Development a ainsi un projet la construction d'une mini-cité à côté du port jordanien d'Aqaba, sur la Mer Rouge, pour un montant de 5 milliards de dollars. Il s'est aussi engagé à reconstruire 6 parmi les nombreux ponts détruits l'été dernier par l'armée israélienne. Il a aussi décidé de reporter l'introduction en bourse de Télécommunication Oger, prévue pour fin 2006. L'entreprise familiale avait acheté l'année dernière Turc Telekom pour un montant de 6,5 milliards de dollars.
Bahaa préside et finance deux clubs de football au Liban.
22 - Bassam Alghanim (618e)
Passé de la 17e à la 22e place (arabe) et de la 562e à la 618e (mondial), ce Koweïtien a pourtant vu sa fortune passer, entre deux classements, de 1,4 à 1,6 milliard de dollars. Riche héritier lui aussi, Bassam Alghanim est à la tête d'une entreprise familiale qui a des alliances commerciales avec Xerox, American Express, Minolta et autres multinationales. Son entreprise emploie quelques 4 000 employés de 32 pays à travers le monde.
Marchant dans les pas de son frère aîné Kutayba (voir plus loin), Bassam a poursuivi des études à UC, Berkeley (Etats-Unis) avant de rejoindre les affaires de sa famille. Il a enregistré son propre succès en prenant la tête la Gulf Bank, qui, avec des actifs dépassant 13,8 milliards de dollars, est considérée comme la seconde banque commerciale du Koweït.
En décembre dernier, la Bourse de Koweït a décidé d'interdire aux membres de la famille Alghanim la vente de leurs actions dans la Gulf Bank, au motif qu'ils n'ont pas révélé leurs comptes comme l'exige la loi.
23- Kutayba Alghanim (618e)
Passé de la 18e à la 23e place (arabe) et de la 562e à la 618e (mondial), le frère aîné de Bassam Alghanim n'a pas à se plaindre, lui non plus, puisque sa fortune a augmenté en une année, passant de 1,4 à 1,6 milliard de dollars. Âgé de 60 ans, marié et père de trois enfants, Kutayba Alghanim a fait des études de lettres et sciences à l'Université de Berkeley, en of Californie (Etats-Unis), avant d'intégrer le milieu des affaires où sa famille était déjà largement impliquée. Il a ainsi aidé son frère Bassam à développer Alghanim Industries, l'entreprise fondée par leur père Yusef. Celle-ci, créée dans les années 1970, a des accords commerciaux avec Hitachi, British Airways et Philips, entre autres.
En tant que président d'Alghanim Industries, Kutayba gère les opérations du groupe dans des domaines aussi divers que les biens de consommation, le commerce automobile, le transport maritime et les services financiers. La holding est active dans les quatre continents. Il possède un yacht privé parmi les plus grands et les plus chers jamais construits, avec un hélicoptère à bord, 2 piscines et assez d'espace pour accueillir 20 employés, en plus des invités bien sûr.
24 - Ayman Hariri (618e)
Troisième fils de Rafic Hariri, Ayman est, à 28 ans, l'un des plus jeunes milliardaires de la planète. Diplômé de lettres et science de Georgetown University (Etats-Unis), marié et père d'un enfant, la fortune personnelle du jeune héritier était évaluée, en 2006, par ‘‘Forbes'', à 2,7 milliards de dollars. Revue à la baisse cette année, elle est désormais estimée à «seulement» 1,6 milliard de dollars. C'est ce qui a valu à Ayman Hariri un classement plus modeste, puisqu'il est passé de la 11e à la 24e place (arabe) et de la 258e à la 618e (mondial).
Résidant à Riyad, en Arabie saoudite, où est basée la holding familiale, Saudi Oger, c'est lui qui a la charge de la gestion directe de celle-ci, son frère aîné, Saad, chef du parti de l'Avenir et leader de majorité parlementaire au Liban, étant très pris par ses charges politiques.
25 - Fahd Hariri (618e)
Le plus jeune fils de feu Rafic Hariri a 26 ans. Encore célibataire, il fait cette année son entrée dans le classement ‘‘Forbes''. Sa fortune est estimée à 1,6 milliard de dollars. Moins intéressé par la politique que ses frères Saad et Bahaa, il vient de créer un studio pour la conception de mobiliers et autres marchandises, basé à Paris, où il réside avec sa mère Nazek et sa soeur cadette Hind.
La famille projette de vendre la chaîne de télévision privée libanaise ‘‘Al-Mustaqbal'' (Future TV), qui diffuse depuis 15 ans sur les réseaux terrestre et satellitaire.
26 - Mohammed Al-Rajhi (664e)
Passé de la 15e à la 26e place (arabe) et de la 365e à la 664e (mondial), cet homme d'affaires saoudien possède, comme ses trois frères, des participations importantes dans Al Rajhi Bank, une banque dite «islamique». Le marché boursier saoudien ayant perdu de sa vigueur de l'année dernière, les actions d'Al- Rajhi ont baissé de 60% par rapport à leur plus haut niveau d'avril 2006. Mais si fortune de Mohammed a baissé, passant de 1,6 à 1,5 milliards de dollars, ce dernier reste immensément – et confortablement – riche, grâce à aux nombreux investissements de sa holding, Mohammed Abdulaziz Al Rajhi & Sons, notamment dans l'agriculture, la sidérurgie, l'immobilier et la production de gypse.
27 - Samih Sawiris (664e)
Fils cadet du magnat égyptien du bâtiment et de la télécommunication, Onsi Sawiris, Samih dirige la division hôtellerie de la holding familiale Orascom, qui possède et gère de nombreux hôtels en Egypte, Jordanie, île Maurice, Oman et les Emirats arabes unis. Âgé de 50 ans, cet ingénieur diplômé de l'Université technique de Berlin parlant couramment l'allemand a obtenu récemment – du gouvernement suisse – la permission créer une station estivale huppée dans le village alpestre d'Andermatt.
Avec une fortune personnelle estimée à 1,5, il vient de faire son entrée dans le classement ‘‘Forbes''.
28 - Mohamed Al-Bahar (717e)
Self made man qui a fait fortune dans la finance, ce Koweïtien est crédité d'une fortune évaluée à 1,4 milliard de dollars. Président de la National Bank of Kuwait, la plus vieille banque du pays et celle qui réalise, depuis longtemps, les meilleures performances bancaires dans la région du Golfe, il a annoncé, en 2006, des bénéfices nets de 875 millions de dollars, un record, et l'ouverture de nouvelles filiales en Chine et en Arabie Saoudite.
Al-Bahar a aussi des activités dans l'industrie et dans la construction, grâce au groupe qui porte son nom. Al Bahar's Group est le distributeur exclusif dans la région des équipements Caterpillar, qui connaissent une forte demande dans le Golfe.
29 - Sulaiman Algosaibi (717e)
Dernier survivant des fils du fondateur d'Ahmad Hamad Algosaibi & Brothers, cet industriel saoudien basé dans la région pétrolière d'Al-Khobar (Est de l'Arabie saoudite) vient de faire son entrée dans le classement ‘‘Forbes'' avec une fortune évaluée à 1,4 milliard de dollars.
La holding Algosaibi a des activités dans des secteurs allant de l'emballage au transport maritime, en passant par l'industrie manufacturière. Bien que Sulaiman soit majoritaire dans le capital de la holding familiale, celle-ci est aujourd'hui gérée par la troisième génération des héritiers, qui sont en train d'étendre ses activités en Afrique du Nord, et notamment en Tunisie.
La nièce de Sulaiman est l'épouse de l'autre milliardaire saoudien, Maan Al-Sanea, 6e (arabe) et 97e (mondial) avec une fortune estimée à 7,5 milliards de dollars (voir ‘‘Le Temps'' du 12 mars 2007).
30 - Mohamed Ibn Issa Al-Jaber (891e)
Self made man âgé de 48 ans, ce Saoudien qui vit entre Jeddah, Paris et Londres, a fait fortune dans la construction immobilière et l'hôtellerie. Il vient de faire son entrée dans le club très fermé des milliardaires en amassant son premier milliard.
Marié et père de trois enfants, sa holding, MBI International, possède des investissements diversifiés dans l'immobilier de luxe et l'alimentation. Son portefeuille hôtelier inclue quelques unes parmi les plus belles adresses d'Europe, comme le Grand Hôtel de Vienne (Autriche) et Berners Hotel dans le West End londonien (Grande-Bretagne). Son entreprise AJWA Industries est l'un des plus grands producteurs d'huile végétale au Moyen-Orient. Grand bienfaiteur, Al-Jaber a créé la MBI Al Jaber Foundation qui, entre autres activités, finance les études de jeunes du Moyen-Orient à la City University de Londres. Il est aussi l'envoyé spécial de l'Unesco, chargé de promouvoir les réformes éducationnelles dans le monde arabe.
En 2006, la holding d'Al-Jaber a lancé un vaste plan pour l'acquisition d'établissements hôteliers en Afrique du Nord, notamment en Egypte, où elle est déjà implantée, mais aussi en Tunisie, en Algérie et au Maroc, où elle cherche à prendre pied.
31 - Mahdi Al-Tajir (891e)
Ce self made man natif des Emirats arabes unis vient de faire son entrée dans le club des milliardaires à l'âge de 74 ans. Marié et père de 5 enfants, il vit actuellement à Londres, en Grande Bretagne. C'est dans ce pays, où il a représenté son pays avec le titre d'ambassadeur, qu'il a réalisé ses premières affaires en jouant un rôle d'intermédiaire entre des entreprises britanniques et des donneurs d'ordre émiratis. Il a ensuite investi dans des projets industriels et immobiliers un peu partout dans le monde. Il possède une usine de fabrication de bouteilles en verre à Dubaï, le London's Park Tower Hotel, une banque privée dans les Îles de Caïman et près de 18 000 acres de terre dans le Perthshire, en Ecosse, où est implantée sa société Highland Spring (eau minérale).
Cet homme connu pour sa discrétion et sa timidité a été projeté malgré lui, l'année dernière, sur les devants de la scène médiatique, après que l'un de ses fils eusse bloqué – aux promeneurs – un chemin qui mène à sa propriété privée située dans les vastes plaines écossaises, violant ainsi l'un des droits auxquels les Ecossais sont le plus attachés : celui de se promener où bon leur semble.
32 - Nazek Hariri (891e)
La veuve de l'ancien Premier ministre libanais et magnat de la construction fait son entrée dans le classement ‘‘Forbes'' avec une fortune – héritée – estimée à 1 milliard de dollars.
De nationalité libanaise, Nazek vit à Paris, en France, avec son fils Fahd et sa fille Hind, dans un hôtel particulier qui avait appartenu autrefois à Gustave Eiffel.
La dernière fois où elle a été vue en public, ce fut aux côtés de Bernadette Chirac, épouse du président français, et de la Princesse Haya Bint Al Hussain, épouse de l'émir de Dubaï, lors de la cérémonie d'inauguration du lycée français ouvert en 2006 dans l'émirat.
L'activité de Nazek Hariri se limite aujourd'hui aux œuvres caritatives. Après la dernière offensive israélienne contre le Liban, l'été dernier, elle a décidé de prendre en charge les soins hospitaliers d'un grand nombre de blessés de guerre.
33 - Hind Hariri (non classée)
Classée 562e l'année dernière, avec une fortune évaluée à 1,4 milliard de dollars, cette riche héritière libanaise âgée de 23 ans a disparu du classement de cette année. Estimant que sa fortune ne pouvait s'évaporer entre-temps, nous avons décidé de l'y maintenir quand même. Diplômée de l'université américaine de Beyrouth, en juin 2005, soit quatre mois seulement après la mort tragique de son père, Hind poursuit aujourd'hui ses études supérieures à Paris, où elle réside avec sa mère Nazek et son frère Fahd.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.