M.Makram Mohamed Ahmed, secrétaire général de l'Union Arabe des Journalistes : «Hommage à la justice et à la légitimité en Tunisie» * Le vice-président de la FIJ : «Respect de la loi, neutralité de la FIJ et indépendance du syndicat» Le Congrès extraordinaire du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a entamé ses travaux, hier, au Complexe culturel et sportif, à El Menzah VI (Tunis) et devait se poursuivre durant toute la journée. La séance d'ouverture a enregistré une participation massive des journalistes tunisiens venus de toutes les régions du pays et de tous les organes de la presse nationale. Elle a été marquée par la présence du Secrétaire général de l'Union générale des journalistes arabes, doyen des journalistes égyptiens, ainsi que le vice-président de la Fédération internationale des journalistes, le Secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine et le Secrétaire général du Syndicat des journalistes égyptiens, trésorier de l'Union générale des journalistes arabes. Au terme de la séance d'ouverture, il a été procédé à l'élection du bureau du Congrès, suivie du débat général. Les candidats à l'élection du nouveau bureau du SNJT sont au nombre de 26. Pas moins de cinq cents journalistes ont participé, hier, au congrès extraordinaire du syndicat ; congrès qui a enregistré la participation de confrères appartenant à l'Union Arabe des Journalistes et la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), ainsi que plusieurs personnalités tunisiennes. L'ouverture de l'assemblée a été présidée par le bureau élargi élu en juillet 2005. Le congrès consacra le couronnement de la loi après la décision du tribunal de rejeter la requête réclamant son ajournement. Ainsi on a pu procéder à l'élection d'un nouveau bureau du syndicat des journalistes tunisiens.
M.Makram Mohamed Ahmed, secrétaire général de l'Union Arabe des Journalistes : «Hommage à la justice et à la légitimité en Tunisie» Le secrétaire général de l'Union a, en effet, fait remarquer que la tenue de ce congrès extraordinaire est révélateur du degré de discernement et de maturité des journalistes tunisiens, qui « sont capables, dit-il, de prendre leur destin en main ». M. Makram Mohamed Ahmed qui est, également, secrétaire général du Syndicat des journalistes égyptiens, a tenu à souligner que les journalistes tunisiens tirent leur légitimité de la légalité, insistant sur la nécessité d'un syndicat unifié, indépendant et fort. M. Makram Mohamed Ahmed n'a pas manqué de rappeler que depuis le déclenchement du différend, il n'a pas ménagé ses efforts de médiation dans le sens du respect de la loi et de la charte éthique de l'action syndicale. Car, toute action qui sort de ce cadre rend les conflits exacerbés ce qui aboutit au recours en justice comme ce fut le cas, justement. Le secrétaire général de l'Union arabe a, également, fait noter la légitimité du congrès au vu du nombre important de participants. Il réitère son respect pour la justice tunisienne rappelant que la volonté de la base est celle qui détermine les choix et toute orientation syndicale. Il a encore insisté sur la nécessité d'harmoniser et d'unifier les positions car la profession, dans le monde arabe, faiblirait si les dissensions gagnaient en acuité. « Seul le dialogue peut garantir cette cohésion », ajoute-t-il.
Le vice-président de la FIJ : «Respect de la loi, neutralité de la FIJ et indépendance du syndicat» Pour sa part, M. Younès Moujahed, vice-président de la Fédération Internationale des Journalistes et secrétaire général du syndicat des journalistes marocains, a tenu à raffermir la neutralité absolue de l'instance internationale. Il a réitéré son soutien à tous les journalistes, malgré leurs différends et a axé sur les synergies qui doivent s'établir entre journalistes tunisiens et marocains. Il n'a pas manqué, par ailleurs, d'appeler au respect de la décision de la justice, justice souveraine. Cela dit, il n'a pas manqué d'appeler à transcender les conflits entre les parties. Cela dit, conclut-il, la crise par laquelle est passé le syndicat des journalistes tunisiens est somme toute naturelle et s'inscrit dans l'ordre des choses et dans quelque corporation que ce soit.. Il a conclu en rappelant que « la FIJ a observé la neutralité et que cette neutralité ne saurait être extrapolée ». Les débats ont été intenses, constructifs, enregistrant un grand nombre d'intervenants.