*« Ce n'est pas une nouvelle formule de l'ancien sixième », selon les responsables *« Les collèges seront désignés en fonction des résultats du concours », poursuivent-ils. Quoique la candidature à ce concours, ouvert aux élèves de la 6ème année primaire, soit, strictement, facultative, l'on s'attend à une forte participation, compte tenu du nombre élevé des élèves de la 6ème année, qui avoisine les 280 mille, dans l'ensemble du pays. A cet égard, les responsables ont déploré la confusion créée dans les esprits des parents par l'institution de ce concours, soulignant qu'il n'a rien à voir avec le passage ordinaire à la 7ème année de l'enseignement de base qui se fera, toujours, selon la formule en vigueur, à savoir sur la base des résultats obtenus par l'élève dans les examens trimestriels de la 6ème année et en particulier celui du troisième trimestre. Ce concours ne constitue, donc, ni un rétablissement de l'ancien concours d'entrée en première année de l'enseignement secondaire, ni une préparation à son rétablissement, mais il vise à sélectionner les meilleures élèves du primaire pour les orienter vers des collèges pilotes, à l'image du concours d'accès aux lycées pilotes ouvert aux élèves de la 9ème année de l'enseignement de base. Tous les élèves en 6ème année de l'enseignement de base peuvent, en principe, se présenter à ce concours, à condition de n'avoir pas redoublé, durant toute leur scolarité primaire et d'avoir 13 ans, au plus, à la rentrée scolaire 2007-2008, en septembre 2007. Les matières sur lesquelles porteront les épreuves du concours sont l'arabe, le français, l'anglais, les mathématiques et l'éveil scientifique.
Un examen national ordinaire L'autre nouvelle réforme évoquée, par la même occasion, concerne l'institution de l'examen national d'évaluation à l'intention des élèves de la quatrième année primaire, à partir de cette année scolaire, pour décider de leur passage en 5ème année, à sa lumière, et là aussi, les inquiétudes suscitées par cette mesure chez les parents sont jugées déplacées par les responsables du ministère de l'Education et de la Formation qui ont affirmé, dans ce contexte, qu'il s'agit, tout simplement, de remplacer l'examen du troisième trimestre qui se déroulait, à l'échelle de l'école, par un examen à caractère national, en ce qui concerne les épreuves et leur correction, uniquement, puisque les élèves auront à passer les épreuves dans les classes où ils avaient l'habitude d'apprendre, dans leurs écoles, et sous la surveillance de maîtres appartenant à leur école. Seulement, les épreuves sont de nature nationale et les mêmes pour toutes les écoles du pays, car elles seront choisies par une commission nationale à partir de propositions émanant des diverses régions. Les épreuves porteront sur quatre matières, à savoir l'arabe, le français, les mathématiques et l'éveil scientifique et il suffit d'avoir 10 sur 20 dans chaque matière pour être déclaré admis. Les élèves qui auront aussi 10 sur 20, dans trois matières seront déclarés admis, ainsi que ceux qui obtiendront 10 sur 20 dans deux matières, à condition que la note des deux autres matières ne soit pas inférieure à 8 sur 20. L'un des objectifs de cet examen d'évaluation est de dépister les élèves et les écoles qui auront davantage besoin de soutien et leur fournir l'encadrement et l'appui nécessaires de manière à améliorer le niveau des élèves et les prémunir contre l'interruption précoce des études. Quelque 23 mille élèves de la 4ème année ont redoublé, l'année dernière, faute de niveau indispensable pour passer en 5ème année.