Quelques averses locales sur le Nord et le centre sont prévues dans les quelques heures à venir avec un retour à la normale et une stabilité au Sud du pays, d'après les prévisions météorologiques. Mais un vent fort dépassant les 80 Km par heure soufflera sur les zones côtières. Le temps persiste variable aujourd'hui avec quelques averses sur le Nord et le centre. En revanche une atténuation progressive sera enregistrée notamment au sud du pays, toujours d'après les prévisions météorologiques dont les prévisions ont provoqué une confusion auprès des citoyens essentiellement ceux qui habitent le Grand-Tunis. Le bulletin diffusé samedi dernier et confirmé lundi a annoncé que des averses orageuses intenses " étaient attendues mardi dans le sud, pour s'étendre ensuite vers le centre mercredi ". Ces mêmes averses devaient se propager pour toucher le Nord de la Tunisie mercredi soir à jeudi accompagnées d'un vent très fort dépassant les 100 km par heure. Une fausse alerte en somme. Adultes, jeunes et moins jeunes ont dû regagner à la hâte leurs domiciles avant 18 heures. Et notamment, quelques établissements scolaires ont arrêté les cours avant l'heure pour permettre aux élèves de rentrer chez eux. Les administrations ont été également désertées en un laps de temps.
Rumeur " C'était l'effet de la rumeur alimentée par les SMS et Internet ", explique un ingénieur de l'Institut National de Météorologie (INM). Il considère d'ailleurs que les prévisions annoncées étaient correctes à l'exception de celles qui sont attendues sur le Grand-Tunis. En effet, les médias audio-visuels enchaînaient les bulletins spéciaux l'un après l'autre, en donnant directement la parole à un ingénieur de l'INM. Ce dernier expliquait le phénomène naturel en se basant sur des images satellitaires tout en lançant un appel aux téléspectateurs pour qu'ils soient vigilants. Des alertes " incorrectes ", car, la nature a contredit la science. Il s'agit du sujet de discussion des Tunisiens qui s'attendaient à tout moment de vivre cette expérience. Ils s'inquiétaient pour ne pas dire qu'ils avaient peur de vivre cette expérience d'autant plus que l'infrastructure dans le Grand-Tunis est défectueuse. Réseau d'évacuation des eaux pluviales vétuste et surtout datant des années, égouts bouchés... Les citoyens étaient soulagés jeudi matin car dame nature leur a épargné le énième flottement.