Sur le papier et en se référant au classement général, la mission des kasserinois ce samedi à la capitale parait quasi impossible voire vouée d'avance à l'échec. Croiser le fer avec le grandissime CA dans ses murs et devant son imposante cohorte a de quoi, en effet, tempérer bien des ardeurs. Curieusement, ce déplacement n'a pas l'air d'inquiéter outre mesure les centristes toutes composantes confondues. Kamel Zouaghi, qui ne sera pas sur le banc purgeant encore sa deuxième et dernière semaine de suspension, tente tout de même de calmer le jeu et de refroidir l'optimisme démesuré affiché ça et la en ville. Il faut dire que plusieurs facteurs poussent les supporters à aborder ce déplacement avec sérénité et sans craintes particulières. Les leurs savent désormais voyager, pour preuve leurs parités ramenées de haute lutte des difficiles terrains du Ben Jannet (Monastir) et du 15 octobre (Bizerte). L'adversaire en dépit de la seconde place qu'il occupe ne brille nullement par son efficacité, ne fait pas mal devant, avec seulement cinq (5) petits buts réussis et encore, pratiquement tous dans les temps additionnels. Avec un Mohamed Toumi au sommet de son art et une défense bien articulée, les avants clubistes risquent de trouver quelques difficultés pour se défaire de l'arrière garde kasserinoise vigilante à souhait et surtout grandement mise en garde à ne point se distraire jusqu'au coup de sifflet final, temps additionnel compris....