Ils étaient soixante mille dimanche pour porter le onze national vers la victoire contre le Kenya, ils étaient sept fois moins mercredi soir pour la visite de l'Arabie saoudite, impressionnante-empressons-nous de le dire- de facilité , d'habileté technique et de maîtrise tactique. Il a donc été confirmé avant-hier soir, qu' il n'y 'a rien de nouveau dans le merveilleux monde des matches amicaux. Il y'a parfois assez peu à voir et ils tiennent rarement leurs promesses, qu'ils suscitent par habitude. Mais, puisque l'essentiel reste de ne pas perdre, on avancera que l'équipe de Tunisie n'a pas beaucoup avancé au bout d'une défaite logique (0-1) face à l'Arabie saoudite. Les matches amicaux sont des pièges tendus à ceux qui en attendent quelque panache au prétexte de l'absence de stress et de pression. L'absence de plusieurs joueurs, en première période, ayant disputé le match contre le Kenya dimanche, lui épargnera les grands cris et les indignations. Mais, il y'a lieu de le souligner-l'objectivité nous incite à le faire- que les joueurs alignés d'entrée font partie du groupe, s'entraînent , participent aux stages, assistent aux causeries tactiques et sont, selon le sélectionneur, des titulaires en puissance. L'objectivité nous pousse également à reconnaître que la sélection nationale n'a pas montré grand chose d'intéressant avant le rendez-vous décisif de Maputo le 14 novembre. Elle est passée à côté du sujet. Le problème de l'équipe, mercredi soir, était avant tout un problème de jeu qui a rendu les camarades de Kasraoui à l'impuissance. Peu de tirs et d'occasions Peu de matches de l'équipe de Tunisie à Tunis auraient été traversés par aussi peu de tirs et d'occasions. On disait de certaines équipes impuissantes à trouver la faille qu'elles auraient pu jouer toute la nuit sans marquer. C'est pourtant ce que l'on a ressenti des gradins et devant le petit écran face à l'absence de solutions pour la sélection nationale. Peut-on faire comme si ce n'était pas grave ? Certes, il n'y'aura plus de test avant le 14 novembre, mais le sélectionneur, « dégagé » de toute pression, aura suffisamment de temps pour trouver la formule et les joueurs qu'il faut pour surprendre le Mozambique. Comme il l'avait fait à Abuja. Nous faisons confiance à Humberto Coelho et nous irons à Maputo avec de solides ambitions.