La Tunisie a adopté depuis les années 60, une politique contraceptive de pointe, en n'ayant de cesse de suivre les évolutions de la gynécologie de par le monde, histoire de conforter davantage, la stratégie nationale en matière de planning familial, dans la perspective de préserver l'équilibre de la société, et d'assurer à la femme tunisienne, les moyens de se protéger éventuellement, contre une grossesse non -désirée ou à risque, pour éviter d'avoir à subir, faute de contraception, une interruption de grossesse laquelle, quelle que soit la voie adoptée, s'avère être toujours éprouvante pour la femme (toutes proportions gardées), tant sur le plan physique que moral. Il est donc évident aujourd'hui, avec les progrès que connaît la science, tous domaines confondus, que la palette de choix, portant sur les moyens contraceptifs, se soit élargie, offrant ainsi à la femme, la possibilité de choisir ce qui est le plus à même de lui éviter les déconvenues, ainsi que les effets secondaires de certaines pilules contraceptives, présentes sur le marché de la pharmacologie, et qui, si elles sont efficaces sur le plan strictement contraceptif, sont porteuses de gêne puisqu'elles déclenchent bien souvent des poussées d'acné, et entraînent une prise de poids. Deux inconvénients majeurs pour la gent féminine, qui verra sans doute d'un très bon œil, l'arrivée sur le marché tunisien, de la pilule contraceptive Jasmine. A cet égard, en marge du 19ème Congrès national de gynécologie obstétrique, et sous le patronage de Monsieur le Ministre de la Santé Publique, en partenariat avec la Société Tunisienne de Gynécologie Obstétrique, s'est tenu à Tunis avant-hier, un symposium portant sur la pilule Jasmine. Organisé par le laboratoire Bayer Schering Pharma, dans un hôtel de la capitale, le symposium, présidé par le Professeur Fathi Zhioua, chef de service à l'hôpital Aziza Othmena Tunis, et animé par le Professeur Philippe Bouchard (Paris), le symposium aura été l'occasion de présenter la pilule Jasmine, laquelle aurait pour vertus, outre d'empêcher la survenue d'une grossesse et de réguler le cycle menstruel, de limiter la prise de poids, les ballonnements, les sensations de jambes lourdes, ainsi que le syndrome prémenstruel. Ce qui est un atout majeur pour les femmes, qui souffrent justement de devoir supporter les effets secondaires des pilules, et n'avaient, jusque-là pas le choix. Une manne pour les femmes ! Cela étant, le 1er Prix Bayer Schering Pharma a été attribué à Moez Guedouz, gynécologue à Aziza Othmana, pour son investissement très pertinent dans le secteur.