Gammarth-TAP- Les travaux de l'atelier de travail interrégional "pour l'échange d'expériences dans le domaine de l'élimination de la violence à l'égard de la femme arabe" ont démarré, hier matin à Gammarth sous le haut patronage de Mme Leila Ben Ali, épouse du président de la République et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA). Organisé du 6 au 8 décembre 2009 à l'initiative de l'OFA avec le concours du ministère des affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées, cet atelier, auquel prennent part des représentants des organisations gouvernementales et des structures de la société civile de plusieurs pays arabes, se propose d'élaborer une stratégie arabe de prévention des comportements violents dans la famille et la société. Il s'inscrit, également, dans le cadre du souci de la présidente de l'OFA de réaliser les aspirations des peuples arabes à accorder une position de plus haut niveau à la femme et de lui garantir une participation plus active à l'édification du présent et de l'avenir de la Nation arabe, tout en oeuvrant à l'instauration de partenariats actifs entre les différentes institutions d'éducation sociale, afin de propager la culture des droits de la femme et de la protéger contre toute forme de discrimination. Mme Sarra Kanoun Jarraya, ministre des affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées a souligné l'importance que la Tunisie accorde à l'unification des efforts arabes afin de protéger la femme de la violence et d'améliorer sa situation dans le cadre d'une approche cohérente des droits de l'homme en parfaite adéquation avec les différents documents et conventions internationaux conclus dans ce domaine. Elle a rappelé le contenu du message adressé par Mme Leila Ben Ali aux premières dames des Etats arabes membres de l'OFA, à l'occasion de la Journée mondiale pour l'élimination de la violence contre la femme, mettant en exergue le contenu de ce message qui présente une vision claire du phénomène de la violence contre la femme et souligne la nécessité civilisationnelle, sociale et morale d'endiguer ce phénomène. La ministre a fait savoir que la violence est non seulement d'ordre physique mais peut prendre d'autres formes de violence déguisée à l'instar de la privation de la femme de ses droits à l'enseignement et à la participation à la vie publique dans ses divers domaines économiques, sociaux et politiques. Dans son allocution Mme Wadouda Badrane, directrice générale de l'OAF, a adressé ses sentiments de profonde considération à Mme Leila Ben Ali, présidente de l'Organisation, pour son souci d'apporter le soutien nécessaire à la bonne organisation des activités de l'OAF.