L'on se rappelle tous de la grève de dix jours de la fameuse bande des neuf joueurs cadres déclenchée au début du mois dernier pour réclamer des arriérés non honorés par Faouzi Ktari le président gafsien. Ce dernier a fini par convaincre tout son monde que les liquidités seraient allouées au club avec la nouvelle année administrative et qu'ils seraient tous payés rubis sur l'ongle dès l'entame de 2010. Même Adlène Baghouli, le plus intransigeant parmi les récalcitrants, qui avait déserté Gafsa vers son Bizerte natal a rejoint le centre et a même participé à un match amical contre l'ASG avec une blessure musculaire à la clé pour manque de compétitivité.
Coup de théâtre inattendu Les choses ayant eu l'air de se tasser, tout le monde s'est attaché à préparer le difficile déplacement à la capitale pour y affronter le ST à El Menzah. Toute la logistique idoine pour réussir ce périlleux périple a été mise en place avec notamment une réservation nominative du côté de l'hôtel à la capitale où entreraient les joueurs en stage à partir du vendredi soir. Mais au départ, seulement Charfeddine Belhadj et Aymen Mnafeg étaient au rendez-vous avec seize (16) défaillances parmi les dix huit (18) convoqués initialement ; excusez du peu ! Si les absences des Adlène Baghouli et Amine Ncaibi étaient justifiées pour blessures, celle de Nabil Tlijani pour une suspension et celle de Faouzi Khmila compréhensible suite au décès de son père, pour les (16) autres aucune excuse n'est recevable de la part de la rue à Gafsa qui ne décolère pas encore à l'endroit de ces joueurs ayant refusé d'honorer leurs engagements de professionnels pour une sordide affaire financière en dépit des assurances fermes du président. Ahmed Khanchil, Radhouane Ben Ouannes, Hamza Zakkar, Bilel Gontassi, Mohamed Hakim, Saïd Guesmi, Agbona, Habib Souyii, Abdelkader Dhaou, Marouane Imighri, Iheb Msekni, Aymen Zidane, Mohamed Amine Amami, Chaker Hammali, Ali Kalai, Mohamed Barka, sont désormais dans l'œil du cyclone de toute la région. La tendance unanime y prévalant parmi les inconditionnels locaux est de ne jamais céder à leur chantage. Exhorter Faouzi Ktari à être d'une intransigeance extrême en étudiant ce dossier quitte à terminer la saison avec les jeunes issus des catégories des jeunes espoirs et juniors avec le risque évident de rétrograder au palier inférieur la tête haute .