* Dernière minute : Le Togo se retire Dans une interview accordée à BBC, Emmanuel Adebayor est revenu sur le cauchemar que lui et ses coéquipiers de la sélection togolaise ont vécu vendredi à leur arrivée en Angola. Alors qu'ils s'apprêtaient à prendre leurs quartiers en Angola dans l'optique de la Coupe d'Afrique des Nations, les joueurs de l'équipe togolaise ont eu la mauvaise surprise ce vendredi d'être attaqués par les rebelles de l'enclave de Cabinda. Certains d'entre eux ont été touchés par balle et ont du être transportés d'urgence à l'hôpital le plus proche. Leurs blessures commencent à se soigner, mais les séquelles morales demeurent intactes si l'on en croit le témoignage d'Emmanuel Adebayor, la star de cette sélection. « Aucun de nous ne peut dormir après ce qui s'est passé ce vendredi » a-t-il confié à un site britannique, poursuivant : « la plupart des joueurs veulent revenir auprès de leurs familles. C'est tout à fait normal après qu'ils aient vu leurs coéquipiers en sang, en pleurs ou inconscients ». L'ancien monégasque a reconnu, par la suite, qu'il n'a jamais vécu quelque chose d'aussi effroyable de sa vie : « on a vraiment frôlé la mort, vous imaginez ? Je crois qu'après ce qui s'est passé, personne n'a envie d'aller jouer ce tournoi ». Les Eperviers devaient disputer à partir de ce lundi leur deuxième CAN consécutive. Auront-ils le courage de le faire maintenant ? Selon Adebayor, personne n'a la tête au football désormais. Néanmoins, il assure qu'aucune décision officielle n'a encore été prise. « Nous sommes toujours en état de choc » a-t-il avoué . ----------------------------------------- Dernière minute : Le Togo se retire Le gouvernement togolais a demandé à l'équipe nationale de rentrer au pays, un peu plus de vingt-quatre heures après la fusillade qui a entraîné la mort de trois personnes (bilan provisoire). Pour le moment, la compétition n'est pas annulée même si d'autres sélections menacent de s'en aller.