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L'enseignement des sciences religieuses en débat
Colloque international
Publié dans Le Temps le 20 - 02 - 2010

L'enseignement des sciences religieuses dans les institutions universitaires constitue l'objet d'un colloque international qui se tient à Tunis du 23 au 25 février courant. Il est organisé par l'Université Ezzitouna en collaboration avec l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO),
Plusieurs universitaires et chercheurs de Tunisie, Jordanie, Maroc, Algérie, Syrie, Liban, Iran, Italie et France, ainsi que des représentants de l'ISESCO et de l'UNESCO, participeront aux travaux du colloque
La problématique centrale est ainsi formulée « Peut-on enseigner les sciences religieuses dans les institutions universitaires sans tenir compte de la réalité historique des sociétés humaines et de l'évolution grandissante de l'influence des sciences humaines et sociales et de leur apport ? »

Pour développer cette problématique, les participants débattront des thèmes se rapportant à la réalité et à l'importance de l'enseignement religieux à l'université, des méthodes d'enseignement des sciences religieuses, et de ses finalités, de l'apport des sciences humaines et sociales à l'enseignement des sciences religieuses et des défis auxquels font face les établissement de l'enseignement religieux (emploi, ressources, équipements, modernisation..) et les éléments de convergence en vue d'un dialogue interreligieux constructifs et consolidant les acquis de l'humanité.

Des études comparatives des méthodes d'enseignement supérieur des sciences religieuses dans le monde musulman et chrétien seront présentées.

Sciences religieuses et sciences de la religion
Il existe une différence entre Sciences religieuses traditionnelles et sciences de la religion. Selon L'encyclopédie Universalis la civilisation islamique, développée sous l'influx de la religion musulmane, s'est donnée tout un ensemble d'expressions culturelles. Certaines d'entre elles portent sur l'islam en tant précisément que religion. Nous les appelons ici « sciences religieuses traditionnelles ». Pourquoi traditionnelles ? Pour deux raisons, c'est-à-dire en deux sens. Ces sciences religieuses sont traditionnelles, d'abord, parce qu'elles sont religieuses. Qui dit religion, dit communauté. Transmettant dans la communauté ce qui lui donne sa vie spécifique, la tradition est inséparable de la religion. Dans le cas de l'islam lui-même, la religion est tout entière fondée sur un livre (le Coran) et un modèle (le Prophète) qui requièrent une tradition pour être maintenus en mémoire, justement et pleinement interprétés, valablement actualisés. Mais, d'un autre côté, ce courant vital s'est souvent fixé et figé, dans l'islam, en traditions d'écoles ou en formules rapportées aux autorités majeures (?ad?th, khabar) de ce point de vue aussi, les sciences religieuses sont traditionnelles.


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