La victime, 63 ans, a quitté son domicile, à Orléans, dans le Loiret. Puis il n'a plus donné signe de vie. Ses proches avaient alors donné l'alerte. Une enquête pour disparition inquiétante avait été ouverte par le parquet, la victime n'ayant pas l'habitude de partir sans prévenir sa famille, précise une source proche de l'enquête. Deux semaine après, les policiers découvraient le corps de cet homme, dans le coffre de sa voiture stationnée sur la voie publique. Le corps de la victime était allongé en chien de fusil, recouvert d'une couverture. L'hypothèse d'un acte criminel serait privilégiée par les enquêteurs. Un proche du dossier indique que «l'analyse toxicologique du sang de la victime a été ordonnée, mais que les résultats ne sont pas encore connus». La victime serait décédée par asphyxie, révèle Le quotidien « le Parisien », qui précise aussi que, rien n'ayant été volé à la victime, le mobile ne serait pas crapuleux. Racket en plein amphi à l'université Paris XIII Quatre personnes ont menacé mercredi avec des couteaux et racketté une trentaine d'étudiants qui étaient en cours dans un amphithéâtre de l'université Paris XIII-Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), sans faire de blessés, a-t-on appris de sources concordantes. Les faits se sont produits vers 15 heures. Neuf téléphones portables et 40 euros ont été volés, selon une source policière, qui précise qu'il n'y a pas eu d'interpellation. "Quatre jeunes ont pénétré dans l'amphithéâtre, où une trentaine d'étudiants suivaient un cours d'anglais, par l'entrée réservée aux handicapés, qui n'est pas visible par les gardiens de l'université", a expliqué le président de Paris XIII Jean-Loup Salzmann. "Les jeunes, cachés par des capuches et des foulards, ont sorti des couteaux et une réplique d'arme à feu, menacé les étudiants et l'enseignante puis les ont rackettés", a-t-il poursuivi. "Les faits ont duré quelques minutes, puis les agresseurs sont partis en courant, ont été poursuivis par les gardiens mais n'ont pu être rattrapés", a ajouté M. Salzmann. Des étudiants et l'enseignante ont été bousculés, mais il n'y a pas eu de blessé, selon le président de l'université. Les psychologues ainsi que la brigade anticriminalité sont ensuite intervenus. L'enseignante et les étudiants ont déposé plainte au commissariat d'Epinay. Mi-décembre, un étudiant avait été blessé par arme blanche alors qu'il assistait à un cours dans un amphithéâtre de Paris XIII. L'auteur présumé, qui ne faisait pas partie des effectifs de l'université, avait été interpellé. "Après cette agression, des contrôles d'entrée ont été mis en place dans une partie de l'université, mais trois amphithéâtres isolés n'ont pas de contrôle d'accès. Le racket s'est produit dans l'un des trois", a expliqué M. Salzmann. "On avait prévu de clôturer le campus après cette agression en décembre mais on n'en a pas eu le temps", a-t-il ajouté. "A la rentrée de septembre, ce genre de chose ne pourra plus arriver puisque les clôtures auront été installées", a assuré le président de Paris XIII.