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Dénouement heureux : l'avion rentre au bercail et grande compréhension de la part des autorités algériennes L'affaire de l' « A320 » de Nouvelair, ayant atterri par erreur dans un aéroport militaire à Sétif (Algérie)
•Enquête en cours: faute professionnelle du pilote ? Le 19 décembre dernier, un « A320 » de la compagnie Nouvelair quittait l'aéroport de Monastir vers la ville algérienne de Sétif. Il n'y avait pas de passagers à son bord. L'avion devait embarquer quarante membres de l'équipe Ahly Jeddah - qu'elle avait elle même conduits à Sétif - pour les ramener en Arabie Saoudite. Il faisait sombre. Le pilote prit contact avec la tour de contrôle au moment de l'atterrissage, mais au lieu d'atterrir à l'aéroport commercial de Sétif, il atterrit à l'aéroport militaire de Teleghma, situé à proximité de l'autre. « Le pilote se rendait pour la première fois dans cette ville et ce genre de fautes est possible », déclare Karim Dahmani, directeur commercial de la compagnie. Et comme c'est logique, l'avion demeura sur place - et « non saisi », précise une source informée - le temps que les autorités algériennes mènent l'enquête adéquate. Le lendemain, Aziz Miled, président-directeur général de Nouvelair, se rendit sur place et appréciera, comme il nous l'a déclaré, « la très grande disponibilité des autorités algériennes à discuter et à trouver une sortie honorable à l'affaire ». Il ajoute que ses interlocuteurs algériens eurent vite fait d'établir qu'il s'agissait d'une erreur. Et, d'ailleurs, le lendemain du « vol raté », Nouvelair dépêchait un autre avion vers Sétif pour ramener les Saoudiens chez eux. Dénouement heureux de l'affaire car le « A320 » rentra mercredi dernier au bercail. Au niveau de la compagnie, l'enquête se poursuit car, une source informée, affirme que la faute professionnelle du pilote constitue une hypothèse.