Au cours d'une des nuits du mois de septembre 2009, à une heure assez tardive, l'inculpé dans cette affaire, le prénommé H passait devant le domicile du plaignant. En faisant le tour de la demeure, il a constaté l'absence des habitants. Sans perdre de temps, il a fracturé la porte d'entrée et a pénétré à l'intérieur. N'ayant pas la possibilité de prendre trop de choses, il s'est limité à prendre un téléviseur ainsi qu'un récepteur de chaînes satellitaires. Le lendemain, il s'est rendu au souk où il a trouvé preneur pour la somme de 260 Dinars. En rentrant chez lui, le lendemain, le propriétaire s'est rendu compte que sa demeure a fait l'objet de violation et qu'un vol a été perpétré à l'intérieur de sa maison. Sans perdre de temps, il est allé déposer une plainte contre inconnu en signalant les objets volés. Au cours de la visite des agents de l'ordre, ils ont pu relever les empreintes digitales. C'est ainsi qu'après les vérifications ils ont pu connaître le voleur. Un mandat d'arrêt a été lancé à son encontre et quelques jours après, il a été arrêté. Depuis son premier interrogatoire, il a reconnu les faits que ce soit lors de l'enquête préliminaire ou devant le juge d'instruction. Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de son forfait. Devant le juge, il a réitéré ses déclarations et a avoué avoir commis le vol. Il a déclaré qu'il n'a pas forcé la porte d'entrée mais que celle-ci était ouverte c'est ce qui l'a encouragé à pénétrer facilement. Son avocat a axé sa défense sur les regrets de son client. Durant toutes les étapes de l'enquête il a dit la vérité. Puisse cet aveu être pris en compte par le tribunal pour lui infliger le minimum de peine, affirma l'avocat dans sa plaidoirie.