Trois personnes, dont une femme âgée de 45 ans, sont impliquées dans cette affaire qu'a eu à juger dernièrement le tribunal de première instance de Grombalia. Les faits étaient révélées suite à la découverte d'un jeune homme blessé, gisant sur la voie publique, à la localité d'El Borj, à Nabeul. Il présentait de multiples blessures à la tête, auxquels il avait succombé, lors de son transport à l'hôpital de la région. Les doutes se portèrent sur ces trois accusés, qui étaient les derniers à avoir rencontré la victime avant sa mort. Arrêtés, leurs déclarations étaient contradictoires et mitigées. En effet, alors que les deux jeunes hommes clamaient leur innocence, la quadragénaire soutenait que ceux-ci étaient bel et bien les auteurs des faits, pour la bonne raison, affirmait-elle qu'aussi bien l'un que l'autre l'avait mise au courant des coups qu'ils portèrent à la victime, que ce soit à l'aide d'un gourdin, qu'asséna l'un deux sur la tête de celle-ci, ou par les coups de pieds que s'attela à donner le deuxième à la tête de la même victime. Elle ajouta qu'ils la menacèrent de mort, si elle s'avisait de révéler les faits à la police ou même à un tiers. Aucun parmi les témoins qui comparurent à la barre n'a pu certifier que les accusés étaient les auteurs des faits, tandis que la femme inculpée de complicité négative, pour avoir protégé les auteurs principaux, soutenait qu'elle avait cédé à leur menace et avait très peur de leur réaction. Les deux jeunes hommes plaidaient non coupables soutenant qu'ils n'avaient rien à voir avec ce crime contrairement aux déclarations alléguées par la femme accusée de complicité. L'un d'eux ajoutait que ses aveux, lors de l'enquête préliminaire, étaient extorqués sous la violence. Les avocats de la défense affirmèrent qu'il n'y avait aucune preuve tangible pouvant justifier les accusations à l'encontre de leurs clients d'une manière indubitable. Alors que l'avocat de la femme accusée de complicité, soutint que celle-ci n'avait pas l'intention de protéger les deux jeunes complices, mais qu'elle avait tu les faits suite à la menace de mort que lui avaient faite ceux-ci au cas où elle révélait quoique ce soit à quiconque. Le tribunal après en avoir délibéré acquitta l'un des deux jeunes hommes tandis que l'autre, considéré en tant qu'auteur principal écopa de la peine de 15 ans de prison. Quant à l'accusée, elle fut considérée par son attitude comme étant complice, écopant de la peine de 5 ans d'emprisonnement.