Le pôle technologique des communications d'El Ghazala, à l'Ariana, a abrité, hier, le lancement de la 3ème session du concours de création d'entreprise ‘'Challenge projet d'entreprendre'' organisé, annuellement, par l'Ecole supérieure des communications ‘'SUPCOM'' de Tunis au profit de ses élèves ingénieurs, en collaboration avec d'autres partenaires de Tunisie et de France dont l'Ecole privée tunisienne d'ingénieurs ‘'Esprit'' et l'Ecole supérieure des communications de Paris ‘'TELECOM SudParis''. Le concours doté de trois prix est ouvert également aux élèves ingénieurs de l'Ecole d'ingénieurs ‘'Esprit''. L'idée de ce concours tunisien est inspirée d'un concours similaire organisé par ‘'TELECOM SudParis'' et qui est, cette année, à sa 11ème édition. La manifestation vise à diffuser la culture de l'entreprise et l'esprit d'initiative parmi les élèves ingénieurs. Cette 3ème édition a pour thème ‘' les Technologies de l'information et de la communication et le développement durable.'' M. Adel Ghazal, directeur des études à l'Ecole supérieure des communications de Tunis a mis l'accent sur l'importance accordée à l'initiation à la création des entreprises au sein de cet établissement, signalant qu'une unité d'enseignement est consacrée à ce sujet dans les programmes d'enseignement de l'Ecole. 180 élèves et 32 équipes Au total, quelque 180 élèves ingénieurs participent à ce concours qui dure jusqu'au 17 avril dans le même espace. Ils sont répartis en 32 équipes appelées chacune à concevoir et à présenter un projet d'entreprise en rapport avec le thème. Trois jurys constitués de professionnels (industriels, banquiers, directeurs de SICARs) choisiront les trois meilleurs projets qui seront primés tandis que les équipes qui les ont conçus seront déclarées lauréates de l'édition et recevront, chacune, un prix se montant à 3 mille dinars. Les 32 équipes sont encadrées par 21 enseignants chercheurs, 10 professeurs de langue, et 6 experts internationaux. Les organisateurs ont mis l'accent sur la contribution de cette initiative scientifique à la réalisation des objectifs nationaux relatifs à la promotion de la création d'entreprise et à l'ouverture de l'enseignement supérieur sur son environnement, formulant l'espoir de voir les projets primés et présentés dans le cadre de ce concours tunisien bénéficier du soutien financier pour être concrétisés, à l'image des projets du concours français de ‘'TELECOM SudParis''. Cet établissement français est représenté à la cérémonie d'ouverture par M. Belaîd Djamel, professeur au département de l'Informatique. Le ministre des Technologies de la Communication, M.Mohamed Naceur Ammar, a contribué au lancement du ‘'Challenge projet d'entreprendre'' lorsqu'il était directeur de l'Ecole supérieure des communications de Tunis. En donnant le coup d'envoi de cette 3ème édition, Mme Lamia Chaffai Sghayer, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Technologies de la Communication, chargée de l'Informatique, de l'Internet et des logiciels libres, a passé en revue les nombreux mécanismes mis en place en Tunisie pour encourager la création des entreprises et le lancement de nouveaux projets innovants dans le secteur des TIC et dont certains ciblent plus particulièrement les diplômés de l'enseignement supérieur et ceux des écoles d'ingénieurs plus spécialement. Elle a signalé que le quinquennat prochain verra la création de l'Agence nationale de promotion des investissements dans l'économie numérique, rappelant la décision tendant à consacrer 0,5% du chiffre d'affaires des opérateurs en communications et des entreprises opérant dans le secteur en faveur de l'innovation, contre 0,15% actuellement, ce qui ne manquera pas d'impulser l'industrie de l'intelligence en matière des technologies innovantes, a-t-elle dit. Au même moment, il a été procédé récemment à la création d'un système destiné au développement de l'invention et de l'innovation en matière des TIC, en encourageant les diplômés de l'enseignement supérieur porteurs d'idées innovantes, par diverses incitations financières, à s'installer pour leur propre compte et à concrétiser leurs projets sous forme d'entreprise individuelle.