L'entraîneur sétifien, Noureddine Zekri, n'était pas totalement rassuré avant de se déplacer à Lusaka pour ce huitième de finale retour. Il redoutait la fatigue pour ses joueurs, huit jours après la finale de la Coupe d'Algérie et trois jours après un match de championnat contre l'USM El Harrach. Sans compter le long voyage Alger-Lusaka via Le Caire et Addis-Abeba. Apparemment il n'en a rien été puisque l'Entente de Sétif a relativement passé ce tour en allant obtenir le nul dans la capitale zambienne face à Zanaco (2-2). Il y'a quinze jours,les Sétifiens l'avaient emporté par 1 à 0. Noureddine Zekri à l'issue de la rencontre était le plus heureux des entraîneurs : « Je suis ravi de cette qualification, la première dans l'histoire du club dans la Ligue des champions. C'est pour moi, qui ne suis là que depuis quatre mois, une énorme satisfaction que d'avoir relevé ce défi. L'objectif désormais est d'essayer d'emmener l'équipe en finale, un an après avoir joué celle de la Coupe de la CAF». Le son de cloche était bien différent dans le camp du vaincu. L'entraîneur Wedson Nyirenda ne cachait pas sa déception : « Nous avons joué notre meilleur match depuis le début de la compétition et je pense que nous avions les moyens de faire mieux aujourd'hui. La victoire était à notre portée, mais il est possible que la pression était trop forte sur les joueurs devant leur public ». L‘Entente de Sétif va poursuivre en Ligue des champions l'aventure qui avait fait d'elle le finaliste de la dernière Coupe de la Confédération tandis que le club zambien ira en repêchage pour une éventuelle place en phase de poules de la Coupe de la CAF. ------------------------------ C2 Le Stade Malien (le tenant) au tapis L'embellie aura été de courte durée. Premier club de son pays vainqueur d'une épreuve continentale, le Stade Malien ne renouvellera pas son exploit de l'année dernière lorsqu'il s'était adjugé la Coupe de la CAF aux dépens u Wifek Sétif. L'équipe dirigée par Djibril Dramé n'est plus celle de l'année dernière, beaucoup de joueurs ayant profité de leur toute nouvelle notoriété pour aller monnayer leur talent ailleurs. Et tout le monde à Bamako savait que l'année d'après titre serait difficile. Et ce qui était un peu prévisible s'est produit samedi au stade Modibo Keita ; les Blanc ont déposé les armes face aux Marocains du Fath Union Sport (FUS) de Rabat. Le sursaut d'orgueil tant attendu dans la capitale malienne ne s'est pas réalisé. Les joueurs du Stade n'ont pas pu ou pas su marquer le moindre but à leurs visiteurs qui vivaient sur leur avance de deux buts acquise lors du match aller. Les Maliens, maigre consolation, sont assurés d'avoir deux ressortissants dans le tour suivant puisque Amadou Diallo dit Docteur et Souleymane Dembélé portent le maillot du club marocain.