L'accession du Stade Gabésien en Ligue Une professionnelle est une réalisation collective dans la mesure où elle a été rendue possible grâce à la conjugaison des efforts de toute une équipe. Comité directeur, entraîneur, joueurs et public ont constitué la pierre d'achoppement de cette réussite. Il aurait suffi qu'un maillon de cette chaîne se détache pour que le doute s'installe et que le challenge visé en reçoit un sacré coup. Deux déclarations sont venues malheureusement entacher un tant soit peu la grande satisfaction engendrée par cette accession dimanche dernier au terme du match ayant opposé le Stade Gabésien au C.O.Mednine. La plus regrettable l'a été de la part d'un joueur remplacé en cours de match mettant en doute la qualification et la compétence de l'entraîneur Chiheb Ellili ajoutant que, sans la détermination des joueurs et le soutien continu du public, l'équipe sudiste n'aurait pas accédé en Ligue Une . Le président du club a relayé son joueur au coup de sifflet final pour assurer que Chiheb Ellili ne restera pas au Stade Gabésien la saison prochaine. Une manière de mésestimer le travail accompli par l'entraîneur. Deux déclarations faites à chaud à travers une chaîne de télévision et qui sont venues jeter une ombre sur un sacre dont Chiheb Ellili a été la partie la plus impliquée.
L'exemple goulettois kramiste. Le geste ignoble du joueur Ajmi agressant, au vu et au su de tout le monde, Mohamed Kouki l'entraîneur de l'O.Béja a été sanctionné par son club par une suspension de deux matches et une forte amende. Pour une fois, l'exemple est venu d'un club dont la situation au classement général est encore préoccupante et que la moindre absence est en mesure de pénaliser l'équipe dans la suite de son parcours en Ligue Une. Toujours est-il que la sanction n'est pas à la mesure de la gravité de la faute commise par Ajmi envers un entraîneur dont le comportement a été jusque là exemplaire dans la victoire comme dans la défaite. Car ce genre de joueur ne mérite pas de faire partie de la famille sportive que- les que soient les raisons qui l'ont conduit à commettre son geste.